1. Pas sage à l'acte


    Datte: 29/06/2018, Catégories: fffh, hsoumis, fdomine, humilié(e), BDSM / Fétichisme hsodo, sm, donjon, baillon, init,

    — Allô, Maîtresse Florence ?— Oui.— C’est Aramis…— Ah… Ça fait longtemps. Que deviens-tu ?— Vos supplices me manquaient…— (rire) Je ne t’ai pourtant pas fait grand-chose…— Justement… Je me disais…— Que tu avais besoin d’une nouvelle séance d’injures au téléphone.— Heu… Non, pas vraiment. Je me demandais…— Oui.— S’il était possible de se voir, en vrai, cette fois…— Ah, tu vois que tu y viens… Bien sûr. Tu voudrais quand ?— Cet après midi ?— Hum… C’est possible, mais… j’ai une amie en ce moment chez moi. Une autre domina. Ça te dirait, une séance à plusieurs ?— Je ne sais pas… C’est la première fois…— Elle est très belle.— Hum… Ça se passe comment ?— Tu n’as réellement jamais pratiqué ? Je veux dire, dans un donjon ?— Non…— Tu voudrais faire quoi ?— À peu près ce qu’on avait imaginé par téléphone…— 15 heures ?— OK. Cela faisait presque trois ans que je connaissais Maîtresse Florence. Elle tenait un site internet, sur lequel elle se définissait comme une domina non vénale. En clair, elle faisait ça par simple plaisir, mais avec des hommes qu’elle triait sur le volet. Pour l’approcher, il fallait d’abord échanger des mails avec elle. Elle cherchait des esclaves, pas des bourrins. Elle exigeait d’eux de l’instruction, de la culture, de la délicatesse, et une certaine affinité. La première fois que nous nous étions parlé au téléphone, nous avions conversé pendant une heure, environ. J’avais appris qu’elle était vraiment très sélective, et qu’elle n’avait que trois esclaves qu’elle ...
    ... recevait régulièrement. Ma conversation lui avait plu. J’avais une chance de devenir le quatrième… Mais même si je fantasmais beaucoup sur ses photos, même si sa voix était absolument délicieuse, variant les tons, passant de la douceur à l’inflexibilité la plus totale, bref, même si j’avais une envie folle de tomber à ses genoux, je n’étais pas prêt. Nous avions continué à échanger des mails et des coups de fil au cours desquels elle me donnait des ordres ou inventait des scénarios qui me rendaient complètement fou… Jusqu’à ce matin d’avril où, empoignant mon courage à deux mains, j’avais décidé de lui proposer de me rendre chez elle. Chance ou malchance, elle n’était pas seule… Je commençais à ressentir comme un nœud qui se formait à l’estomac. Dans la matinée, j’eus par trois fois l’envie folle d’annuler le rendez-vous. Et puis, comme dans un état second, je me suis rendu chez elle, dans le quinzième arrondissement de Paris. **** Arrivé au pied de son immeuble, je compose à nouveau son numéro de téléphone afin d’avoir le code d’entrée. — Allô, Maîtresse Florence ?— Oui.— Votre rendez-vous est là…— OK. Le code est 8956. Une dernière chose…— Je vous écoute, Maîtresse…— Nous sommes bien d’accord que tout ceci n’est qu’un jeu.— Oui, Maîtresse.— Un jeu qui peut s’arrêter sur une simple décision de l’un ou l’autre des participants.— Oui…— Quel est le mot qui permet de tout arrêter ?— Abracadabra.— Bien. Alors compose le code, et entre. Je suis au dernier étage, porte gauche. La ...
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