1. Bar à pute


    Datte: 03/07/2018, Catégories: Anal Mature, Première fois

    ... Je ne m'explique pas la perversité qui me poussât à salir mon couple. Je pense que s'il savait, il mourrait sur le champ avec étonnement plus que courroux. Je pense que sa bonté est un tourment voire un scandale pour ceux qui l'approchent. Il est terrible de subir au quotidien une vertu. Tout le monde s'en veut venger. C'est ainsi. Je ne vois pas d'autre explication à ce que son meilleur ami choisit un jour après m'avoir fait boire à me débaucher.En fait j'ai résisté un moment. On peut user du mot de viol. Il me força. Le résultat cependant fut que peu après je m’abandonnais lui prodiguant moultes caresses. Il libéra en moi quelque chose de funeste et terrible. Plus tard il me dit qu'il avait repéré chez moi ce potentiel de vice et qu'il trouvait dommage et cruel que mon inepte mari me frustrât de m'épanouir dans cela. Bref il était venu pour m'affranchir et que tout fut accompli. Nous devînmes amants. Nous perpétrions souvent notre crime dans la couche conjugale. Son accident de voiture peu après fut comme un juste châtiment.Quoiqu'il en soit le brasier avait été allumé et qui n'était pas près de s'éteindre. Avant l'accident nous étions allés recruter d’autres complices et damnés sur les sites internet. Muni de mon pseudo flamboyant j’avais des habitués. Ils devinrent pour nombre de mes pratiques et amants. Le sexe me fut tel une drogue. Seul lui m'apaisait. A défaut j'eus recouru à l'alcool. Je goûtais particulièrement ma vie double et clandestine. J'adorais mon rôle et ...
    ... parcours subversif. Dans mon miroir au quotidien je rêvais sous mes traits anodins, au monstre que j'étais. Je pêchais ainsi impunément.Je ne pensais pas que le petit caillou de sable eût put se rencontrer dans mon bar familier ou du moins pressentais-je que la catastrophe aurait un jour cette origine futile. Je m'étais toujours gardée de fricoter avec les types du bar. Pour eux j'étais la hautaine qui les rembarrait benoîtement. Non pas qu'il me crut sainte, ils avaient assez deviné que nombre de mâles occupaient ma vie. Simplement j’avais élu ceux-ci dans un milieu plus distingué que le leur. Simples ouvriers et manoeuvres ils n’avaient pas l'heur de me plaire. Je me concevais ici inexpugnable.Tout est venu par le biais du romanesque. Je n'ai jamais pu me départir des chimères de ma jeunesse. J'avais en évidence dans ma chambre la belle gueule du Che indéfectible rebelle et pourfendeur d'injustices. Aussi quand Ahmed m'évoqua le type viril nouveau venu en coin du bar comme ancien de la légion qui avait combattu avec les serbes, mon sang ne fit qu'un tour et mon désir s'alluma. Il s’appelait Goran. Son regard dur et gris vous traversait de part en part. Il était souvent flanqué de jeunes filles manifestement énamourées de lui.Il ne me calculait pas. Son goût était à la chair fraîche. Il me renvoyait du coup à mon âge et au néant. J'en fus assurément mortifiée. J’avais perdu l'habitude d'être dédaignée du moins dans ce café. Aussi jeu du désir et du sentiment ce rejet n’exacerba ...