Gaëlle, ma fille unique (2)
Datte: 24/07/2017,
Catégories:
Inceste / Tabou
Chapitre 2 : Naïade Deux semaines se sont passées depuis l’incident et ni moi ni Gaëlle n’avons échangé le moindre mot, du moins sur cette affaire, uniquement les banalités d’usage tout au plus. La tension est palpable. Chaque fois que nos regards se croisent, chacun détourne la tête instantanément, avec, je le sens bien, une certaine dose de honte. Je ne sais comment désamorcer la situation. De mon côté, je vais au travail comme s’il s’agissait d’une libération. Ne plus être confronté au mur de glace qui s’est formé entre ma fille et moi. Mais une fois dans mon bureau, je ne fais que ruminer cette histoire, qui envahit constamment mes pensées. J’ai appris que du sien, Gaëlle s’est quelque peu renfermée et que ses notes en pâtissent. Elle n’arpente plus les couloirs de son lycée avec son aplomb caractéristique et évite même ses amis. Les turpitudes de la vie d’une jeune adulte de dix-huit ans sont déjà assez bien difficiles qu’il fallût que j’en rajoute. Je ne pourrai m’échapper éternellement. La vie, cruelle opportuniste, me le rappelle au moment propice. Aujourd’hui pas de réunion de bureaux, pas de lycée. C’est le premier jour des vacances de printemps. Il y a de cela quelques mois, Gaëlle et moi avions décidé de les passer à la campagne, chez un ami qui me loue sa maison, loin de tout et de tout le monde. Nous avions ce petit rituel, celui de nous retrouver seuls quelques jours, au moins une fois par an, afin de décompresser et de se couper de tout tracas du quotidien. ...
... Pour la première fois, je n’en avais aucune envie. Dans la voiture, seule la musique de l’autoradio couvre le silence de plomb qui s’installe rapidement après avoir pris place. Gaëlle, habillée d’une petite et légère robe blanche à fleurs, est assise à côté de moi sur le siège passager. Elle contemple d’un regard vague le paysage qui défile. Pour ma part, je me décide à me concentrer sur la route et rien d’autre, ce qui est profondément difficile. Chaque fois que ma main agrippe le levier de vitesses, je me remémore avec angoisse la scène de la salle de bains. Une étrange pulsion naît dans mes intestins. Cette envie d’effleurer subrepticement ses jambes nues, du bout de mes doigts. Cette envie de sentir, juste pour une fraction de seconde, le grain de sa peau de pêche, la chaleur suave de ses cuisses laiteuses. Ma gorge se sert chaque fois plus. Cette odieuse torture ne prend fin qu’au bout de trois heures de route. À peine arrivée dans la courette, Gaëlle ouvre la portière et saute en dehors de la voiture, se précipitant vers le parapet du petit pont à l’entrée de la propriété. La maison que me loue mon ami est un modeste moulin réaménagé, au bord d’une petite rivière peu profonde, ni turbide ni agitée, ce qui permet de s’y baigner en toute quiétude. À peine ai-je le temps de commencer à décharger les quelques valises du coffre que ma fille a déjà attrapé la sienne, m’arrachant les clefs des mains au passage. Je la vois disparaître à l’intérieur du logis. Elle va sûrement ...