Quelqu'un dans mon genre
Datte: 05/07/2018,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
Oral
nopéné,
humour,
... Alors tu parles, des cavalcades et des cliquetis de chaînes à cette heure, il fallait forcément que ça vienne de chez elle. Je me suis collé derrière le judas, et j’ai vu le bellâtre en train de descendre.« Déjà viré ! » me suis-je dit avec satisfaction. Soit il ne faisait pas l’affaire, soit… Ah ouais, je voyais bien le truc : elle s’était clairement foutue de ma gueule. Quelle emmerdeuse ! Encore un de ses plans tordus. Mais là, franchement, ça valait quand même toute mon admiration. Elle avait dû en chier, la poulette, pour monter sa petite caisse jusqu’au troisième. Et ce connard avait dû manquer d’air, là-dedans… Sauf que maintenant, ça devenait quand même très compliqué comme histoire.Elle me voulait entre ses cuisses ou derrière des barreaux – peu importe –, et clairementelle était très bonne. Mais si j’acceptais – et ce, quelle que soit la manière – j’allais devenirson nouveau trophée. Et ça, pas question ! Je suis donc sorti sur le balcon pour m’en griller une et méditer tout ça… C’est beau, une ville la nuit… Regarder les lumières qui s’étendent à l’infini, imaginer toutes ces vies qui se percutent les unes aux autres, tous ces gens qui se croisent, qui se parlent, qui se prennent au sérieux, et regarder ensuite l’immensité du ciel étoilé, se dire que tout cela au fond n’a pas d’importance. Se dire qu’un jour ou l’autre tout cela aura disparu, que plus aucune lumière ne s’allumera, mais que les étoiles, elles continueront de briller. Nous ne sommes pas grand-chose ...
... dans cet univers, à peine plus qu’un souffle de vie, nécessaire sans doute, puisque tout est parfaitement conçu, mais tellement fragile, tellement minuscule, tellement éphémère… Elle a raison, ma petite chaudasse du dessus : finalement, même si elle ne se pose sans doute pas toutes ces questions existentielles, autant profiter au maximum du peu de temps que nous laisse le miracle de la vie ; autant… Je n’en crois pas mes yeux : elle est sur son balcon, un verre à la main, en tenue sado-maso, l’air de rien… et elle se les gèle, comme l’indique la chair de poule qui a envahi ses avant-bras. Je ne sais pas si autant de persévérance doit m’amener à être touché, admiratif, ou à devenir quand même extrêmement méfiant, parce que là, quand même, elle a un côté psychopathe dans sa façon de chasser qui devrait sans doute me dire de faire gaffe. Mais bon, clairement, elle a engagé une partie de poker sans savoir à qui elle avait affaire. Je connais sa main… elle n’a rien. Alors j’appâte le pigeon en lui laissant croire que je ne sais plus où j’en suis : « T’as de beaux yeux, tu sais… » Et au moment où elle veut relancer : « Tu veux quoi, chéri ? », je fais tapis : « Tu veux baiser, hein, espèce de cochonne ? » Et là… plus personne : chair de poule sur les bras, et rouge tomate sur les joues. La voilà obligée d’abandonner le pot, en l’occurrence mon braquemart légendaire. Et je rentre en éclatant de rire… Non, vraiment, c’était trop bon ! Il est temps d’aller me pieuter. Je me dessape et ...