Quelqu'un dans mon genre
Datte: 05/07/2018,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
Oral
nopéné,
humour,
... que je sais à qui j’ai affaire ! Un SENTIMENTAL ! Un putain de SENTIMENTAL ! Avec des mains pareilles ! Et un jemenfoutisme aussi complet ! Qui aurait pu s’attendre à ce que je tombe sous le charme d’un imbécile de sentimental ? Je les fuis comme la peste depuis des années, et il a fallu que je persiste à en draguer un pendant une semaine entière ! Je voulais juste me faire baiser – c’est, paraît-il, ce que je sais faire de mieux dans la vie –, et voilà que je me rends compte avec effroi que le mec meplaît vraiment… Dans le même temps, j’apprends que je lui plais aussi, finalement, mais que je ne dois pas m’approcher de lui, pour des raisons aussi obscures que foutrement idiotes, j’en ai bien l’impression. Mais ce qui est important, c’est de lireentre les lignes de ce monsieur. Et c’est ce que j’ai fait. Depuis, j’essaie de l’éviter comme la peste. On a failli se croiser dans l’escalier, hier. Heureusement, je l’ai aperçu en jetant un œil par-dessus la rambarde. Je suis remontée aussi sec. Qu’on ait des balcons si proches me fout désormais tellement les boules que je songe sérieusement à déménager à nouveau, et rapidement. Et dire que j’adore me faire griller au soleil en bikini… peut-être que d’ici l’été il aura compris que je ne suis plus intéressée ! Mais moi, vais-je réussir à tenir tout ce temps en le sachant si proche, en le désirant encore comme une folle tout en craignant de l’approcher de trop près ! C’est un soleil, ce mec, il m’attire tellement… Je vais tendre le ...
... bras, etpfffuit, cramée au troisième degré, bonne pour l’asile. Je jette rageusement mon éponge dans l’évier et fais demi-tour, arrachant mon tablier puis mes gants en plastoc couleur saumon. J’ai pris la décision de ne plus fréquenter ce monsieur. Au cours dangereux que prennent mes pensées, je comprends aisément que ça ne suffira pas. Une autre décision s’impose : baiser. Ce soir, je fais venir un de mes vieux coups qui en pince toujours pour moi. Je vais le chauffer à mort et me faire prendre dans toutes les pièces de l’appartement, et crier si fort que l’autre ne pourra pas dormir. J’y veillerai. Quitte à simuler. Et… j’ouvrirai la fenêtre. * « De tous les bars de toutes les villes du monde, il a fallu qu’elle entre dans le mien. » disait Bogart devant son verre de whisky dansCasablanca. Et je me sens comme lui, ce soir, en fumant sur le balcon. Les dieux sont des salopards qui se repaissent de tragédies humaines, d’amours impossibles, et qui nous regardent du haut de leur Olympe nous débattre sur la scène et tenter de tenir un rôle toujours trop grand pour nos épaules. Nos souffrances et nos luttes sont pour eux des spectacles de divertissement. On peut toujours crier « Ni dieu, ni maître ! » avec le vieux Léo ; la réalité, c’est que même en niant leur existence, nous sommes des insectes pris dans une toile d’araignée que des enfants regardent mourir avec sadisme et fascination. En bas sur le trottoir, juste devant l’interphone, un type qui représentea priori tout ce que ...