1. Quelqu'un dans mon genre


    Datte: 05/07/2018, Catégories: fh, voisins, amour, Oral nopéné, humour,

    ... J’ai… j’ai de la visite. Je zieute le gars qui est devenu livide en comprenant que son plan cul vient de prendre du plomb dans l’aile. J’enfonce le clou. — Ah oui… On s’est croisé. C’est le monsieur qui ne sait pas faire marcher un interphone ?— Ben si, je sais comment ça marche, mais y avait pas son nom…— Ben ouais, mais y avait les numéros d’appartements. 132, ça veut dire premier immeuble, troisième étage, deuxième appart’. Et c’est comme ça dans toutes les résidences. Vous habitez en pavillon ?— Ben… euh… non…— Ben alors, jeune homme… Sally se repointe après avoir mis les fleurs dans un vase. Je vois bien qu’elle est super embarrassée, et je ne veux pas lui faire perdre la face. Vu son caractère, elle m’en voudrait à mort. — Je suis désolé, Sally, je ne savais pas que tu avais invité quelqu’un pour la soirée. Je vais me retirer et vous laisser tous les deux.— Euh… vous… vous voulez prendre un verre, avant de descendre ? demande-t-elle d’un air complètement désorienté.— Non, merci. Je t’ai apporté ça aussi, dis-je en tendant le bouquin.— Oh, c’est… euh…— Y a une dédicace pour toi sur la page de garde.— Merci, répond-elle d’une voix mourante. Elle l’ouvre, et je vois son visage devenir écarlate. Pourtant, c’était juste quelques lignes bien innocentes : — Allez, je vous laisse, dis-je en faisant un clin d’œil. Bonne soirée… De retour chez moi, je ferme la porte et respire trois fois lentement, histoire de reprendre le contrôle de mes nerfs. Vu les circonstances, je ne ...
    ... pouvais pas faire plus. Je n’allais quand même pas sortir le type de son appartement à coups de pompes dans le cul, même si j’en avais furieusement envie. Alors j’ai joué mon va-tout. Soit elle décline – et je suis perdu –, soit elle accepte, et… je suis perdu. * Vingt-deux heures trente. Je sonne. Il met des plombes à venir m’ouvrir. J’entends ses pas traînants dans le couloir. Décidément, cette soirée va se finir comme elle a commencé : médiocrement. La porte s’ouvre enfin. — Salut, Sally. Tu… Je ne le laisse pas terminer. — Non mais TU TE FOUS DE MA GUEULE ?! J’entre comme une furie. — Oui, oui, je te tutoie, maintenant, tu vois ! T’as réussi à faire sauter l’ultime barrière de respect ! fulminé-je, voyant sa tronche de trois mètres de long. Pour qui tu te prends, de venir te pointer comme ça chez moi ? Tu crois que t’as tous les droits parce que je t’ai montré un peu de mes nibards ? Ou parce que tu t’es branlé en pensant à moi ? Ou parce que t’as vu ma bite en plastique ? Merde, c’est quoi ton problème ? « On ne va pas se faire des phrases », ben voyons ! Non, toi tu préfères balancer tes petites bombes, et quand tu constates que l’effet escompté n’est finalement pas au rendez-vous, tu te ramènes la bouche en cœur avec tes foutues roses ! Des ROSES, putain ! Tu vis au siècle dernier ? J’crois même que c’était devenu démodédéjà au siècle dernier ! Et ton putain de bouquin avec ta putain de dédicace de pervers, tu me prends pour une sale pute ? Alors ça y est, j’ai flashé sur ...
«12...192021...35»