1. Quelqu'un dans mon genre


    Datte: 05/07/2018, Catégories: fh, voisins, amour, Oral nopéné, humour,

    ... toi dans l’escalier, et OUI, je t’ai dragué, c’était avant de comprendre quel fumier t’étais… ça fait pas de moi une pute pour autant ! La caisse, je l’ai virée, et je le regrette, oh putain, oui ! Si j’avais su, je t’y aurais foutu avec tes roses, et t’aurais attendu là jusqu’à ce qu’il me prenne l’envie de… Je m’interromps brusquement. David me regarde comme s’il me découvrait pour la première fois. Une lueur dans ses yeux, le pli un peu figé de la bouche, la tombée de ses sourcils, je ne sais pas trop… mais je vois bien qu’il est totalement, irrésistiblement, en train de me dévorer du regard. Son inhabituelle soumission et son mutisme tout aussi inattendu achèvent d’apaiser ma colère. Je respire un grand coup, décidant de poser sagement mes yeux sur sa pendule, le temps de me calmer. Quand je reprends la parole, c’est à voix très basse : — Tu ne sais pas qui je suis non plus, tu n’as aucune idée de ma vie. Je ne suis pas à la recherche d’une relation sérieuse : ça n’arrivera plus. Même si je suis toujours partante pour une bonne séance de baise entre adultes consentants, j’ai fermé ma porte à quiconque voudra aller plus loin avec moi. Ton numéro de vieux séducteur à la con, je m’en contrefous.— Pourquoi es-tu là ? objecte-t-il doucement. Je ne la lui connaissais pas, cette douceur, ce velouté… Je réalise que j’aime sa voix, grave, pleine, riche de sensualité. — Je suis là pour te dire ce que je pense de ta lettre ! L’agressivité dont je fais preuve ne semble absolument ...
    ... pas le contrarier. Je m’énerve encore plus : — Tu ne m’intéresses pas. J’ai essayé d’être sympa. J’avoue même avoir fantasmé sur tes mains… ou ta langue, soit. Je ne pensais pas avoir affaire à quelqu’un comme toi. Je me suis trompée sur tes intentions, n’en parlons plus.— À quel moment ai-je parlé d’amour ? ironise-t-il soudain. J’allais me tirer. À nouveau, il me coupe tous mes effets. Je grimace. — Arrête… Cette façon que tu as eue de m’écrire… qu’il fallait que je t’oublie… que tu étais allergique aux fruits ! Non mais, franchement… et la taille de ton… enfin, voilà !— Oui ?— Je sais bien que tu as peur.— Non, ment-il avec aplomb.— Bien sûr que si. David sourit. Je me rends compte que je ne l’avais jamais vu sourire autrement que pour se foutre de moi. Là… je fonds. Ça y est, je commence à regretter d’être venue, et me dandine d’un pied sur l’autre. — Et toi ? rétorque-t-il sincèrement. Il s’approche de moi. Un vent de panique me pousse vers la porte tandis que je surveille ses mains. Pourtant, le danger était ailleurs, apparemment. La sirène d’incendie se déclenche dans toute la cage d’escalier. Le son est tellement fort qu’il me vrille les tympans. Le rythme en est hypnotisant. Les mains sur les oreilles, je fixe David d’un air perplexe. — Il faut sortir, explique-t-il en haussant les sourcils. Maintenant. Il enfile une veste, et après un instant d’hésitation sort un grand gilet de son placard. Ensuite il me prend le bras, et son étreinte ferme me rassure tandis qu’il ...
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