Quelqu'un dans mon genre
Datte: 05/07/2018,
Catégories:
fh,
voisins,
amour,
Oral
nopéné,
humour,
... casquette. Il est éteint depuis longtemps. On a prévenu les pompiers : il y a un véritable incendie à quinze bornes d’ici. Autant qu’ils ne se déplacent pas en masse pour venir constater qu’un connard a foutu le feu à un sac poubelle dans la cave d’un immeuble pépère. Un moustachu. Encore un Portugais, vu l’accent. Je lui souris, puis concentre mon attention sur David, qui s’est barré à nouveau. Il descend à la cave, ce con ! — Hé ! Évidemment, il ne m’écoute pas. Je me lance à sa poursuite, trébuchant dans mes échasses glissantes, et manque m’étaler deux fois avant de parvenir à la porte donnant sur la cave. J’ouvre : il fait noir comme dans un four, là-dedans. Du coup, ça me stoppe net dans mon élan. — David ?— Je suis là. Il est soudain tout près de moi. Je sursaute. Il tient son téléphone portable en guise de torche. À la faible lueur, je distingue son air intrigué. — Pourquoi tu me suis ? me demande-t-il suavement.— Ben… C’est vrai, ça : pourquoi je le suis ? D’ordinaire, je suis plutôt indépendante. C’est quoi, ces façons de lui coller les basques comme une gentille petite chienne bien élevée ? Comme s’il m’était soudain devenu indispensable de me fier à lui… argh. — Tu peux remonter, m’assure-t-il. Tu ne crains rien.— Mais qu’est-ce que tu vas foutre là-dedans ? Et pourquoi y a pas de lumière ?— Il n’y a pas de lumière tout simplement PARCE QUE TOUT EST MOUILLÉ. J’ai pas envie de risquer ma vie avec une électrocution, figure-toi. Au fait… tu dis beaucoup trop de gros ...
... mots, jeune fille, fait-il remarquer en haussant un sourcil moqueur. Grrrrr… — Pousse-toi, je viens avec toi ! je déclare en commençant à descendre les marches. Il soupire. — Tu vas te péter une cheville, avec tes conneries de godasses… laisse-moi t’aider. Sans attendre ma réponse, le voilà qui enlace ma taille. Je sens sa main se coller à ma hanche et… ma foi… ce n’est vraiment pas ce que j’ai connu de plus désagréable dans ma vie. Nous avançons à la lueur de son téléphone. Tout est trempé, et les murs brillent. Je discerne les portes des caves des locataires, lis les numéros. Ah… je comprends mieux. Il veut aller vérifier sa cave, comme c’est là. Ça fait longtemps que je ne suis plus dans l’escalier, mais David n’a pas ôté son bras pour autant. Et… j’avoue que ça commence à me faire de l’effet. Je me rends compte que nous sommes tout seuls, dans le noir, et… — Voilààà. Bouge pas, j’en ai pour une minute, annonce David d’une voix basse. Il me lâche. Pendant qu’il sort son trousseau de clés et ouvre son cadenas, je l’observe du mieux que je peux, lumière déficiente oblige. Il a l’air… troublé. Tiens donc… Et je repense alors au mot qu’il m’a écrit dans son bouquin… En silence, je le suis dans la petite pièce chargée de caisses et de merdes en tout genre tandis qu’il en fait un rapide tour d’inspection. Pourvu qu’il ne s’aperçoive pas de mon état… D’un seul coup, il ferme le clapet de son téléphone. Nous sommes désormais dans le noir total. — Euh… David ? Il ne répond pas. Je ...