Bienveillant Valentin
Datte: 08/07/2018,
Catégories:
fh,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
... amusé avec lui comme un petit fou. Le soir même, n’y tenant pas plus, il l’appela et lui donna rendez-vous dans un bar, le vendredi soir. Sa voix s’était faite toute petite lorsqu’il lui avait dit qui il était. Sa très belle voix… Devant le bar, Richard était impatient. Il attendait ses yeux, ses cheveux bruns, souples et volants, les petites tâches de rousseur qui constellaient ses joues roses, ses bras emplis de volupté. C’est un sourire éclatant qui le salua. Celui-là il ne le connaissait pas. Mais c’était tout aussi charmant que le reste. Elle dit son nom, Valentin a dû faire le faux jeton. Elle était parfaitement habillée. Très joli et très coquet. Elle n’avait pas mis de parfum, son odeur naturelle n’en avait pas besoin. Il commanda un whisky et elle juste un café. Il se sentait un peu honteux, comme d’être considéré comme un alcoolique, mais ça c’était à chaque fois. Il la regardait, il n’en pouvait plus de s’émerveiller du gris électrisant de ses prunelles. — Pourquoi tu ne parles pas ?— Ce serait pire que tout. Elle sourit et garda elle aussi le silence. Il observait les gens du bar. Il s’amusait à deviner quelles étaient leurs vies, leurs sentiments, leurs destins… Elle pensa à son travail, qu’elle prenait très à cœur. Il prit sa main, la caressa, l’observa, prit sa deuxième, regarda tous les contours, tous les plis, toutes les lignes, les fit danser devant ses yeux, les joignit, Anne-Sophie ne put s’empêcher de rire à cet étrange manège. Puis il prit un de ses ...
... doigts dans sa bouche. Elle se raidit soudain. C’était fort inhabituel, devant des tas de gens en plus. Puis elle sentit mieux le contact des lèvres de Richard. Et elle se calma et ferma les yeux pour mieux se rendre compte de la sensation. Il prit l’extrémité d’un autre doigt et en fit de même. Elle ne disait rien, elle sentait juste des ondes prendre naissance à ses doigts et se propager le long de son bras, jusqu’à son épaule. Et, au fur et à mesure que Richard continuait, les ondes allaient de plus en plus loin dans son corps. Son front s’échauffait, son entrejambe, puis ses seins qui se gonflaient très légèrement. Richard s’arrêta soudainement. Il finit d’une traite son verre et observa au loin une belle plante qui venait de rentrer dans le bar. Pourquoi il s’est arrêté, celui-là, se demanda Anne-Sophie. Elle sentit en elle une vague d’orgueil lui vriller les tympans et glissa son pied sur celui de Richard, en dessous de la table. Il détourna son attention et regarda le fond de son verre. Le stratagème avait fonctionné. Anne-Sophie continua à glisser son pied électrifié le long de sa jambe. Il ferma les paupières et expira plus fort. Il reprit les mains d’Anne-Sophie pour les regarder, encore et encore, alors qu’elle continuait à caresser sa jambe. Elle monta son pied plus haut, à hauteur du genou. Plus c’était haut, plus c’était tendu. Mais le massage impeccable détendait la jambe de Richard. À travers les doigts d’Anne-Sophie, qu’il tenait comme un éventail, il regarda ...