1. Une leçon d'histoire naturelle


    Datte: 08/07/2018, Catégories: fh, fagée, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral préservati, zoo, délire, humour,

    ... Picorez les pointes de ses seins mais gardez-vous de les cisailler en les mordant trop voracement. Aspirez-les, sucez-les plutôt. Tantôt l’un, tantôt l’autre. N’omettez pas de poser ensuite vos lèvres sur les siennes. Immiscez votre langue afin qu’elle rencontre la sienne. Votre baiser ne sera pas foncièrement désagréable si vous vous êtes abstenus, l’un et l’autre, de terminer votre repas en dégustant du gaperon, ce fromage à l’ail fermenté dans les lointaines et sauvages montagnes d’Auvergne. Mais il vous a été loisible d’en manger tous les deux, évidemment, et vous êtes assez intimes pour vous être concertés au préalable. Elle s’impatiente, vous griffe le dos, soulève frénétiquement son bassin. Vos mains et les siennes ne tardent pas à tâtonner entre vos pubis brûlants de désir ; il s’agit en effet d’écarter ce qui doit l’être et de faire pénétrer ce qui doit pénétrer là où cela doit pénétrer. Ici, les avis divergent, je me dois de le signaler. S’il s’agit de faire œuvre de banale reproduction de l’espèce, la décision à prendre est aisée. Dans le cas contraire, l’hésitation est possible. Afin de n’exclure aucune possibilité, retournez donc votre collaboratrice afin qu’elle soit couchée sur le ventre et décidez ensuite, d’un commun accord de préférence. Ahanements, gémissements, plaintes et cris peuplent le laboratoire. Votre nature animale a pris le dessus sur vos spéculations scientifiques. Ce n’est pas bien grave, le spermatozoïde le plus diligent a fécondé l’ovule. Le ...
    ... petit personnel a poussé le phoque vers l’enclos où l’attendaient impatiemment ses congénères. Avant de passer la serpillière sur le sol carrelé, les techniciennes de surface ont récupéré le sperme restant dans le cône afin d’en remplir quelques petits flacons, cette amère liqueur étant réputée souveraine contre les esquarres des personnes valétudinaires ou souvent horizontales, quel qu’en soit le motif. Vous disposez de vingt-trois jours pendant lesquels vous vaquerez à diverses occupations qu’il vous appartiendra de sélectionner et de mener à bien. Mais il est impératif de vous intéresser au canari femelle à l’aube du vingt-quatrième. L’œuf va en effet être pondu ! À l’extrême surprise du volatile, il ne sera pas revêtu d’une coquille de calcaire mais d’une délicate peau de bébé phoque, avec même quelques poils d’une exquise douceur. La raison en est simple. Le Créateur, pour les uns, l’évolution, pour les autres, a fait en sorte que la souplesse de l’enveloppe permette au jeune animal de grossir sans être emprisonné dans une trop étroite coquille. Mais, revers de la médaille, il arrive parfois que la jeune maman canari, son instinct maternel ainsi abusé, crible cette peau de coups de bec, ce qui entraîne la destruction de l’œuf. C’est pourquoi vous le capturerez aussitôt pondu. Et vous ne pourrez donc pas, évidemment, le faire couver par sa mère. Faisant fi de la détresse de celle-ci, vous la priverez de sa progéniture. Soyez impitoyable, ignorez ses lamentations, c’est ...
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