1. Nuit Nordique


    Datte: 08/07/2018, Catégories: Anal Gay Masturbation

    ... virile. Il ne portait sur lui qu’un fin linceul légèrement translucide et un pantalon taillé dans une étoffe saillante. Il ne semblait vraiment pas équipé pour survivre aussi loin dans les terres du nord.– Il n’est certainement pas d’ici, celui-là.Le guerrier n’avait pas tort, son chef devait le reconnaître. Quel idiot s’aventure dans les terres boréales en portant ce type de vêtements ? Il faut être sot, ou bien suicidaire, pour agir de la sorte. L’espace d’une seconde, Harad fut tenté de laisser le garçonnet sur place, histoire qu’il paie pour sa stupidité – les ours ne feraient qu’une bouchée de lui. C’était bien ce qui avait failli se produire d’ailleurs. Mais ce n’était pas dans la nature du chef viking ; cela n’aurait fait qu’entretenir l’image de barbare inculte que l’on imputait à son peuple, et pire encore, il aurait pu perdre la confiance de ses hommes. Sa clémence faisait de lui un dirigeant respecté. Il leur ordonna donc que l’on sorte l’infortuné voyageur de son cercueil de glace ; il devait être là depuis un moment, puisque la neige avait givré par-dessus son corps. C’était un miracle que sa poitrine se soulève encore, même légèrement.Une partie des guerriers traîna la dépouille de l’ours blanc jusqu’à la place publique de Vormir, où il fit la joie de plus petits, qui vinrent se nicher dans sa fourrure. Les femmes du village tailleraient des vêtements remarquables avec un tel matériau, sans parler de toute la nourriture et la graisse qu’elles pourraient en ...
    ... extraire. Un autre groupe, composé de quelques hommes seulement, conduisit le corps transi chez Kalle – là où l’on trouvait le foyer le plus ardent. La forge brûlait du matin au soir, et l’artisan travaillait le métal ramené des montagnes avec un savoir-faire digne d’Odin en personne. S’il l’on voulait se réchauffer, il n’y avait pas de meilleur endroit que la demeure du forgeron.On étendit donc le garçon inanimé sur un lit, dans une pièce adjacente à l’atelier, et l’on fit prévenir le guérisseur. Ce dernier vint examiner son patient tandis que Kalle, imperturbable, continuait d’abattre le marteau contre l’enclume. Angvar, le soigneur du village, avait remis sur pied plus d’un guerrier ; il était doué et, le temps que l’artisan finisse son travail, le garçonnet courrait comme un lapin des neiges.Mais le guérisseur ne fut pas si confiant. Il déshabilla son patient et l’examina sous toutes les coutures. La peau était claire et bleuie par le froid ; on distinguait presque chacune des veines qui la parcourraient. S’il n’avait pas respiré, on aurait pu croire que le sang de l’étranger s’était changé en glace. Son teint marmoréen lui donnait l’air d’une statue frigide. Il était jeune, mais pas autant qu’on l’avait imaginé – au moins vingt ans. Sans chemise, on pouvait contempler un torse finement sculpté. Son ventre ferme se contractait sous l’effet douloureux de la chaleur – rien de surprenant après avoir passé si longtemps dans le froid. La régularité de ses abdominaux n’était rompue ...
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