1. Dixième anniversaire de mariage


    Datte: 08/07/2018, Catégories: fh, caférestau, fsoumise, hdomine, chantage, cérébral, noculotte, nopéné, jeu, sm, init, humour,

    Mais comment ai-je pu épouser la femme qui est assise en face de moi ? Qu’est-ce qui m’a pris, le 27 septembre 1992, de dire oui en la chapelle Saint-Benoît de Champdieu du célèbre village de Trifouillis-les-Oies ? Comment peut-on tomber amoureux d’une binoclarde acnéique - certes fille unique d’un des plus gros industriels du coin - à 23 ans, alors que mes expériences de la vie se résumaient à deux cuites, un pétard qui m’avait rendu malade comme un chien et quelques rencontres avec la gent féminine, avec en tout et pour tout une demi-douzaine d’éjaculations non maîtrisées ? Je n’en reviens pas d’être là, dans ce restaurant ultra-chic, pour fêter le dixième anniversaire de notre mariage. Il faut tout de même convenir qu’elle avait su me donner trois enfants magnifiques, ce qui représente une propension intéressante à procréer, car le nombre de relations sexuelles au plus fort de notre activité dite "conjugale", ne devait pas dépasser une par semaine, et encore ! lorsqu’elle n’était pas « indisposée ». Parlons-en de notre vie sexuelle ! Un désastre, qui avait commencé par une nuit de noces calamiteuse. Elle avait tellement peur de l’inconnu - son éducation sexuelle devant se résumer à l’observation de deux chiens copulant dans la rue, à moins que ce ne soit deux coléoptères homosexuels - que je n’avais même pas pu lui toucher les seins. Quant à sa découverte du corps de l’homme, elle avait réussi, qui l’eut cru, à me coincer la verge dans la fermeture Éclair de ma braguette, ...
    ... soit dans un désir immature de castration, soit par maladresse, qui sait ? Et j’avais fini la nuit, avant même qu’elle eût commencé, un pansement autour du gland ! Je crois bien avoir mis deux ou trois mois avant de lui toucher le sexe, qui ne serait mien qu’au bout de six mois de vie commune. Nous faisions chambre à part depuis la naissance du dernier, l’allaitement maternel ayant comme avantage, entre autres, de permettre au père de déléguer la gestion des nuits à la mère. Depuis ce temps, notre activité sexuelle était aussi plate qu’un encéphalogramme de macchabée, et je me divertissais avec quelques professionnelles ou personnes peu farouches. Je ne sais même pas de quoi elle me parle passionnément depuis une heure. Peut-être de l’influence de la Grèce antique dans l’art moyenâgeux du haut Périgord ou bien des chants bigoudens. Et moi qui lui souris poliment, comme un idiot. D’un autre côté, le fait qu’elle soit bavarde et d’une discussion complètement insipide, me permet de glisser quelques généralités vides de sens, sans d’autre but que de faire illusion. — Enlève ta culotte ! Mais qu’est-ce qui me prend ? C’est bien ma voix, mais ce n’est pas mon cerveau, tout de même, qui est à l’origine de cet ordre ? Eh ben si ! Plus prosaïquement, je crois bien que j’ai trop bu. — ??????— Tu as bien compris, je t’ai demandé d’enlever ta culotte.— Mais, chéri… Elle m’a toujours appelé comme cela, à partir du jour où l’on s’est marié. Je me demande si elle se souvient de mon prénom. ...
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