Dixième anniversaire de mariage - Histoires de Sexe

Dixième anniversaire de mariage

... dit vaguement quelque chose, continue.— En fait, cette association n’existe pas. Elle ne me sert que de couverture pour aller voir mes copines sans que maman le sache. Mais je te jure sur la tête des enfants que nos après-midi sont uniquement l’occasion de papoter entre filles. C’était donc cela le secret ! La belle affaire… Mais en moins de temps qu’il ne faut à deux neurones imbibés d’alcool pour se connecter, je sens l’importance que cela a pour elle et tout ce que je pourrais tirer de ce secret. — Très bien, lui dis-je d’une voix assurée… Et que puis-je espérer en échange de mon silence ?— ??? Je ne comprends pas…— Écoute-moi bien ! Aux yeux des habitants du village, nous formons un couple modèle et respectable. Tu es la fille adorée du plus gros employeur du coin et je suis son bras droit et appelé à prendre sa succession. Imagine la tête des gens si nous divorcions ou s’ils apprenaient que tu as une double vie. Et je ne te parle pas des conséquences pour les prochaines élections municipales, pour lesquelles ton père briguera un septième mandat de maire.— Tu es le pire des salauds !— Tu auras mis ...

... le temps pour t’en rendre compte, mais je crois qu’on peut trouver un terrain d’entente. Voici ce que je te propose : tu vas acheter ma discrétion et mon aide, pour que tu puisses avoir la liberté que tu souhaites vis-à-vis de ta « maman »…— Mais je n’ai pas de revenus propres…— Qui te parle d’argent ? Chaque fois que tu iras voir tes copines ou tu feras quelque chose contraire au dictat familial, ton compte sera crédité d’un certain nombre de points. Par exemple : une séance de babillages te coûtera 200 points, un après-midi de liberté 500 points, etc. Je te rachèterai tes points pour satisfaire mes fantasmes. Ton compte sera débité de 50 points pour une pipe, de 100 points pour un missionnaire, de 120 points pour une levrette, etc.— Mais qu’est-ce que c’est que tout ça, une levrette, un missionnaire ?— Tu verras bien au moment voulu ! Qu’est-ce que tu en penses ?— Je n’ai pas le choix de toute façon ! D’accord, dit-elle après un temps d’hésitation. C’est donc ainsi que le dîner s’acheva, sans évocation supplémentaire de cet avenant à notre contrat de mariage, qui ne sera jamais écrit devant le notaire.