Dixième anniversaire de mariage
Datte: 08/07/2018,
Catégories:
fh,
caférestau,
fsoumise,
hdomine,
chantage,
cérébral,
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... — Il n’y a pas de « Mais chéri ». Arrête de faire ta vierge effarouchée et offre-moi au moins ce cadeau, pour nos dix ans de mariage ! Finalement, c’est peu de chose, en regard du collier de perles que tu portes autour du cou, qui m’a coûté la peau des fesses.— Ici ?— Mais non, sur la plage de Palavas-les-Flots, et dans dix ans, quand tu seras toute fripée ! Bien sûr, ici ! Et maintenant ! Ma chère épouse déglutit avec peine, esquisse un petit sourire gêné et regarde autour d’elle d’un regard un peu affolé. — Tu es tombé sur la tête ou quoi ? Pas question !— Soit tu me donnes ce bout de tissu dans les dix secondes, soit je dis à ta mère que tu n’étais pas malade pour la dernière réunion du Club des Anciennes de l’Institution Sainte-Catherine, et que je t’ai « couverte » pour te permettre d’aller chez le coiffeur sans elle. Il faut préciser que ma belle-mère continuait à exercer une autorité maternelle forte et accompagnait sa fifille chez le coiffeur toutes les semaines. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans la tête d’un type, tel Sergio, qui balance son cul tous les soirs à la boîte « Le gay parisien ». — Tu ne ferais pas cela, tout de même ?!— Qu’est-ce qui m’en empêche ?— !!!!!— 10, 9, 8, 7, 6…— OK, tu as gagné. Je vais aux toilettes et je reviens.— Comment cela, aux toilettes ? Elle me regarde, maintenant totalement courroucée : — J’ai des collants triples, imbécile. Je ne peux pas décemment me déshabiller ici ! Effectivement, cela ferait désordre, dans une salle ...
... de restaurant où le simple fait de s’asseoir te revenait à mille balles. Elle se lève donc et, son sac contre elle, parcourt la salle d’un pas rapide. C’est cinq minutes plus tard qu’elle revient… — Donne !— Je l’ai mise dans mon sac à main.— Très bien, je me sers moi-même… J’attrape son sac et commence à farfouiller, quand je découvre un téléphone portable sous une boule de tissu blanc et de voile gris entremêlés, que je destine, au mieux, à servir de chiffon lorsque je vérifie le niveau d’huile de ma voiture. — Depuis quand as-tu un portable ? Tu aurais au moins pu me donner ton numéro ! Et là, ma femme pâlit et balbutie quelques mots incompréhensibles avant de s’effondrer en pleurant. Je la regarde, légèrement interdit : — Mais qu’est-ce qui te met dans cet état-là ? Je ne t’ai jamais interdit d’acheter quelque chose sans me le dire !— … Je lui rends son sac, d’où elle sort sa culotte pour s’essuyer les yeux. Se rendant compte de son erreur, elle la range précipitamment en rougissant comme une pivoine, pour arriver finalement au mouchoir. — Est-ce que tu peux m’expliquer, ou plutôt m’avouer, toutes ces choses que tu me caches ? Cela s’appelle un gros coup de bluff, car je n’ai pas la moindre idée de l’exactitude de mes soupçons, si tant est qu’elle ait quelque chose à se reprocher… — Tu me promets de ne rien dire à maman ?— Dis toujours…— Euh, tu sais l’Association pour les Échanges Culturels entre la Saxe-Rhénanie et le Bas-Champenois, dont je suis la présidente…— Cela me ...