Rencontre
Datte: 09/07/2018,
Catégories:
fh,
volupté,
intermast,
Oral
pénétratio,
... devienne ami.— Bien sûr, répondit-il spontanément. Il fut tout de même surpris de la phrase. Il s’interrogea sur le sens qu’il devait comprendre. Timide comme il était, il n’osait pas envisager autre chose qu’une situation platonique qu’il espérait faire évoluer vers autre chose. Il n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps. Il sentit sa main gauche emprisonnée par la main droite de Brigitte. Il se laissa faire. Ses pensées filaient à la vitesse du son ! Il se dit, que vue la tournure des choses, il se déciderait à l’embrasser. Evidemment, il imagina qu’elle n’apprécierait pas. « Tant pis se dit-il. À part une gifle, il ne pensait risquer autre chose. » Et puis, il aurait toujours l’excuse de cette main emprisonnée. Ils s’arrêtèrent un instant de marcher. — Tenez. Voici …. Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase, de lui montrer une rose un peu spéciale. Brigitte avait pivoté sur un quart de tour et l’embrasser sur la bouche. Immédiatement, il répondit à ce fougueux baiser qui ne semblait pas s’arrêter. Finalement, leurs lèvres se séparèrent. — Je n’ai plus de souffle, dit-elle tout en renouvelant le baiser. De nouveau, ils se séparèrent. — Si on s’asseyait sur l’un de ces bancs ? proposa-t-elle— Bien sûr. Leurs mains ne s’étaient disjointes depuis leur étreinte. Ils choisirent un banc un peu à l’écart. À peine assis, leurs lèvres se cherchèrent et se trouvèrent. Le temps semblait n’avoir aucune prise. Plus rien n’existait. — Tu embrasses super bien, dit-elle— Je te ...
... retourne le compliment, dit-il Il ne put ajouter un mot : un nouveau baiser le bâillonna. Puis de nouveau, ils se regardèrent. Machinalement, Brigitte regarda autour d’elle et vit les gens qui traversaient le parc. — Je crois que les gens nous regardent.— Ce n’est pas grave. Et à mon avis, ils préfèreraient être à notre place. Si, si ! Lui répondit-il dans un grand sourire.— Tu crois ?— Je confirme. Mais je suis désolé de jouer les rabat-joie : il va être l’heure de prendre le train.— Déjà ?— Oui. Ils se levèrent du banc et, main dans la main, ils gagnèrent la gare où ils n’eurent que le temps de composter leur billet, de monter dans un wagon et de trouver deux places adjacentes. Leurs mains se rejoignirent de nouveau. Ils se regardèrent dans les yeux. — Embrasses moi, dit-elle Il se pencha vers elle pour s’exécuter quand il s’aperçut qu’un enfant les regardait. Soudain, une sorte de pudeur l’envahit et le baiser fougueux se transforma en un chaste bise sur la joue. Elle le regarda, intriguée. Des yeux, il lui montra le gamin. Elle sourit et lui serra plus fort la main. — Au fait, dit-elle, quelqu’un vient me chercher à la gare. Veux-tu profiter de la voiture pour rentrer chez toi ?— Oui, merci, répondit-il sans réfléchir. Le voyage se termina vite. Il se levèrent pour s’apprêter à descendre. Elle sembla réclamer un nouveau baiser mais par discrétion, de peur de croiser quelqu’un de connu, cela se transforma en un petit geste de la main. La voiture le déposa devant chez lui. ...