1. La rencontre


    Datte: 11/07/2018, Catégories: fh, jeunes, couple, vacances, plage, boitenuit, amour, nopéné, init,

    Marc, aaah Marc… ! Mon compagnon depuis vingt-quatre ans. Je l’avais rencontré alors que je n’en avais moi-même que dix-neuf et j’avais tout de suite été éblouie par ce blondinet timide, mais terriblement sexy. Il était le moniteur de voile qui encadrait un stage pour ma classe en fin d’année scolaire. À son contact, j’envisageais de plus en plus sérieusement un « détournement de moniteur ». J’étais à ce moment-là en CAP Esthétique et venais, six mois auparavant, de me séparer de mon premier amour avec lequel j’étais restée trois ans. Bref, je déchantais concernant l’amour et avais envie de m’amuser, de profiter de la vie et de faire un peu comme les copines, « collectionner les mecs ! » Marc m’avait tapé dans l’œil… il avait les cheveux brûlés par le sel, il était presque imberbe avec une musculature naturelle, mais saillante et pour conclure, son look et son air un peu baroudeur avaient fini de me faire craquer. J’ai alors tout tenté pour attirer son attention et il a bien dû venir me chercher une bonne dizaine de fois par jour pour m’éviter la noyade. À force de persévérances je suis quand même arrivée à mes fins, car il s’est décidé à me proposer d’aller boire un verre, un soir, sur le port. J’avoue que je commençais à désespérer, car je ne courais habituellement pas après les mecs. Sans vouloir me vanter, car cela devait être le lot de toutes, les prétendants frappant à ma porte ne manquaient pas, mais lui… je le voulais ! On était donc le vendredi soir, j’attendais ...
    ... qu’il passe me chercher chez mes parents et je guettais son arrivée en zieutant au travers du rideau de la fenêtre de la cuisine. Il s’est pointé pile à l’heure ! Je le soupçonnais même d’être arrivé bien plus tôt, mais de s’être garé un peu plus loin n’osant pas se montrer trop impatient. Nous sommes donc allés boire un cocktail sur un des nombreux bars longeant la mer. Tout y était ; il faisait bon en ce début de saison et les tenues étaient légères, un souffle sensuel de liberté annonçant les grandes vacances me réchauffait l’âme et j’avais le cœur léger. Marc n’étant pas très bavard, le contact était malgré tout un peu froid. Nous échangions alors quelques banalités et commencions à nous raconter un peu nos vies, l’heure tournait, mais rien de plus… Je lui ai donc proposé de faire évoluer cette soirée. — Dis-moi, j’adore danser, que dirais-tu d’aller en boîte ? J’en connais une sympa pas très loin. Il m’a répondu, l’air légèrement inquiet ; — Euh bien sûr ! Mais, euh, je ne sais pas danser, moi ! Son stress était palpable et comme la danse n’était pas vraiment l’objectif de ma démarche, j’ai essayé de le rassurer un peu ; — Personne ne sait danser ! Les gens se contentent de se trémousser, ne t’inquiète pas, je te guiderai.— OK, alors allons-y ! Je l’ai amené à « l’Indigo », une boîte cotée du coin qui n’ouvrait que de juin à septembre. Comme il était encore tôt, il n’y avait pas grand monde et après avoir bu une consommation, je l’ai entraîné par la main sur la piste. ...
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