1. Colocataires


    Datte: 12/07/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, init, coupfoudr,

    ... garçon que Mathilde embrassait. Nous étions dans son salon, au retour du bal. Elle m’avait proposé un thé pour me remercier. Quand l’eau se mit à bouillir, il fallut suspendre le baiser. Je venais de réaliser combien il est bon d’embrasser une femme. Du bécot gentil dans le cou, derrière l’oreille, sur le front, sur les paupières, au bisou amusé sur le bout du nez ou sur le menton, nous avions varié des échanges surprises en riant, reculant l’instant des choses sérieuses. Je fus vite dépassé dans mes timides tentatives. Mon inexpérience évidente donna à Mathilde l’occasion de me faire découvrir les délices du vrai baiser. Sa bouche cherchant la mienne, lèvres ouvertes, l’ajustement à trouver, la recherche de la bonne adaptation, lèvres avides et tremblantes essayant de capturer les lèvres fiévreuses de l’autre, bouches unies, pressées, aspirant avec échange de salives, lutte des langues, langue fouineuse en exploration curieuse, souffle court, respiration haletante, je découvrais, je me livrais et je me servais, je fondais sous la bouche ardente et je rendais au centuple. Élève peut-être, mais acteur, passif au début, mais vite décidé à partager. J’étais heureux, fou, et Mathilde fut assez gentille de me laisser croire que je l’égalais. Je sus tout de son haleine, chatouillai son palais, m’abandonnai sans retenue au plaisir de sa langue contre le mien. Malheureusement mon corps bouillant dut se contenter de ces contacts. Des préjugés partagés ne nous permettaient pas de ...
    ... donner libre cours à nos désirs attisés pourtant par ces baisers. — Sois gentil, ce que tu souhaites, je te l’accorderai. Ce sera d’autant meilleur que nous l’aurons attendu plus longtemps.— Tu es merveilleuse. Je t’aime.— Tu vas aller te coucher. Je t’invite pour le repas de demain. Viendras-tu ?— Avec plaisir, je vais mourir d’impatience. Nous avons conclu sur un baiser merveilleux et je m’en suis allé, la démarche gênée par l’étroitesse de mon pantalon. Cette grasse matinée fut salutaire et, sur le coup de midi, je me retrouvai dans les bras d’une Mathilde aussi impatiente que moi de remettre le couvert. C’était une excellente danseuse, c’était une fameuse cuisinière, ce fut une parfaite amante. À vrai dire, je dus me rendre à l’évidence, nous étions deux novices, une pucelle et un puceau : je le découvris quand elle me conduisit dans sa chambre à coucher. Bouches collées, avec des gestes désordonnés, nous nous sommes déshabillés. Elle déboutonnait mes affaires, je détachai son soutien-gorge, égarai mes mains sur les globes merveilleux, caressai cette peau si lisse, si fine, effleurai les pointes striées des mamelons, m’étonnai de les sentir durcir sous mes doigts. Ses mains retenaient ma tête dans ce bouche-à-bouche incroyable et je m’inquiétais des proportions que prenais mon pénis. Le plus émouvant fut de recevoir ce regard qui m’autorisait à dévoiler son intimité. À genoux devant elle, je baissai le léger tissu, le décollai religieusement des plis qu’il enveloppait, pour me ...
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