1. Colocataires


    Datte: 12/07/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, init, coupfoudr,

    ... retrouver plein d’émotion face à la toison brune où nichait le plus secret de la femme. C’était une révélation ; pour la première fois m’apparaissait un sexe féminin, réel, livré à ma curiosité : spontanément, j’y portai une main hésitante, traçai d’un doigt léger le sillon, redessinai la fente, caressai les grandes lèvres et dénichai un bouton durci qui offrait à mon index une résistance humide. Mes lèvres prirent place pour y déposer des baisers d’adoration. J’honorais le sanctuaire et ses abords. Relevé, je laissai à Mathilde le soin de découvrir ma virilité. Aussi émue que moi, elle procéda lentement et mit à jour un sexe déjà gonflé par l’événement. Dans sa main, il prit de l’extension puis se prêta avec volupté aux premières caresses d’une main de femme, aux premiers baisers d’une bouche. C’était ineffable. Nus. Nous étions face à face. Mains dans les mains, à distance de bras tendus, elle découvrait mon corps, j’admirais le sien. Je la fis tourner, je tournais devant elle. Sans lourdeur, tout en elle était plénitude, rondeur, courbes pleines, évidement de la taille, saillie des hanches. Rien à voir avec ces acharnées de régime aux fesses creuses qui étalent sur les plages des squelettes décharnés. Devant moi, Mathilde respirait la santé, entretenue par un exercice physique modéré, sortie d’un tableau de Manet plutôt que d’un Boucher, mais vivante, émue autant que je l’étais, à peine plus rose que d’ordinaire, guettant mon appréciation et souriante… Nous nous ...
    ... sommes enlacés, peau contre peau, chaleur contre chaleur, le sang en ébullition, gravissant l’échelle des frissons communicatifs. Et nous lisions dans nos regards la montée lente du désir accepté. Le moment était venu où chacun offrait à l’autre le plus caché de son intimité, sans gêne, sans pudeur, sans crainte : il était clair que nous nous étions attendus. Enfin arrivait le terme attendu que nous résumions en peu de mots : « Je t’aime » et que confirmait le baiser sans fin de nos bouches gourmandes. Allongés sur le drap blanc de coton d’Égypte, tournés l’un vers l’autre, nous avons laissé à nos mains le soins de caresser, de toucher toute la surface de nos corps enfiévrés, de provoquer des sensations enivrantes. Quand nos regards se quittaient, nous roulions l’un sur l’autre, riant, comblés par la liberté nouvelle que nous conquérions. Tout était voulu, nouveau et pur. Quand nous en fûmes à visiter des yeux, des doigts et de la bouche, nos sexes respectifs, Mathilde en un souffle murmura : — Je t’attendais, tu vois, je suis vierge. Pour bien constater, je dus écarter les petites lèvres et observer attentivement les parois roses et lisses qu’un fin liquide humectait. Effectivement, ce que j’avais lu était visible, le clitoris excité, le méat urinaire et dans le bas, une peau très fine à peine entamée. — Que c’est beau, que c’est mystérieux. Si tu savais combien ta confiance m’honore. Ce cadeau précieux, ce don unique me comble de bonheur. En réponse, je t’avoue ma totale ...
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