1. Thèse à la grecque. L'étudiante et le pêcheur. (1)


    Datte: 12/07/2018, Catégories: Erotique,

    ... et d’installation. Je sors sur la terrasse. Le soleil, encore bas, l’inonde. Le ciel est clair. Transparent. La mer, d’un bleu beaucoup plus profond qu’hier, brille face à moi. Je reste debout, dans la lumière. Nue. Qui me verrait ? La douceur du soleil levant sur mes seins, mon ventre, mon entrejambe, mes cuisses... J’ai envie de nager ! Cette mer tentatrice, là, à quelques dizaines de mètres... Je n’ai pas encore pu m’y plonger, depuis mon arrivée en Grèce. Il faudra que j’aille de l’autre côté de l’île... Mais là, maintenant... se baigner dans la douce chaleur du matin, cette lumière blanche... Il y a peut-être un moyen de descendre de la falaise ? Après tout, le pêcheur d’oursins y arrive bien, lui. Ce n’est peut-être pas si difficile. Je passe un maillot de bain, une robe courte et moulante, mes tennis, et je descends vers la côte. Je prends la direction de la crique. Je poursuis jusqu’à l’endroit où j’ai vu remonter le pêcheur. Je me penche. Il y a clairement une faille qui crée un petit surplomb et descend en pente douce. On peut y passer les pieds et se tenir à la falaise, c’est presque un escalier ! Finalement, ça a l’air facile. Et j’ai quand même un peu de condition physique. J’ai même fait un peu d’escalade il y a quelques années. L’eau, en bas, est si tentante. Je me lance ! Je retire mes tennis et les cache sur le bord du chemin. Je descends. Je cale mes pieds, je fais attention, un pas après l’autre. Je recherche mes prises. Ça va assez vite, je progresse en ...
    ... direction du large. Mais j’ai l’impression que j’ai dépassé le rocher où pêchait le jeune homme, alors que je suis encore plusieurs mètres au-dessus. La faille est de plus en plus étroite, et les prises pour mes mains sont de plus en plus rares ! Le rocher est assez glissant, ce n’est pas du calcaire mais du marbre. Merde ! Je ne vais pas y arriver, il faut que je fasse demi-tour ! Mais j’ai peur maintenant, peur de glisser, je n’ose plus ! Soudain, derrière moi, venant de la falaise de l’autre côté de l’anse, une voix : « Eh madame ! Stop ! Stop, attendez ! » C’est la voix du jeune homme. Je l’entends courir sur le chemin. Je ne peux pas me retourner mais bientôt je l’aperçois sur ma droite, au-dessus de moi, au débouché de la faille sur le chemin. Il descend. — Attendez madame, c’est pas bon ! Très dangereux ! Je vous montre ! Je suis tétanisée, accrochée à la paroi. Je le regarde, il arrive. Il est là. Il me touche la main. Je la saisis. Je la serre. Je suis soulagée. Cette main ferme. Virile. Experte. — Mauvaise direction madame. Très dangereux. Je vous montre maintenant. Attention. Il rebrousse chemin. Lentement. Je le suis, pas à pas. Je mets mes mains dans les mêmes prises que lui. Au bout de quelques mètres, il s’arrête. — Vous voulez descendre ? A la mer ? J’ai peur. Je m’accroche de toutes mes forces à la roche. Mais il est là. Confiant. Rassurant. Je le regarde, il me sourit. C’est possible de descendre madame. Je vous montre. J’hésite. Je ne sais pas. Mais il est ...
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