1. Épilogue en Apothéose


    Datte: 25/07/2017, Catégories: ffh, fbi, extracon, hépilé, fépilée, vacances, amour, Oral 69, double, fsodo, init, mélo,

    ... faiblesse adorable… Après dix pas, elle se retourne enfin. Les soubresauts de ses épaules laissent penser qu’elle pleure alors sans réserve. Je prends Véro sous mon bras et nous regardons notre précieuse amie partir au loin. Véronique et moi devons tout ranger pour rendre le chalet, mais nous avons largement le temps. Nous nous regardons sans un mot, essayant de lire dans les yeux de l’autre le sentiment dominant. Je serais surpris que Véro décrypte les miens parce que, moi-même, je ne suis pas en mesure de les trier. Le regard de mon amie s’obscurcit alors, je la connais trop bien pour ne pas savoir qu’elle veut brutalement instituer une gravité inattendue : — Stéph, je suis désolée, mais j’ai encore une révélation difficile à faire.— Alors vraiment, je ne vois vraiment pas laquelle, après tout ce que tu m’as déjà dit et tout ce que nous avons fait ensemble.— Et pourtant si ! Cela ne me semblait pas avoir d’importance il y a deux jours, mais maintenant j’ai tellement honte de te l’avoir caché… Je suis trop conne, je ne veux pas gâcher nos souvenirs. Je n’ajoute rien, comme la fois précédente : tout ce que je pourrais dire serait sot et n’aiderait pas Véro. — Stéph, je t’ai dit que nos conjoints ont justifié notre escapade comme étant le chant du cygne de notre amitié et de notre attachement.— Et elle fut le plus beau chant de cygne qui ne fut jamais entendu.— Sérieux, Stéph ! Il y avait une énorme condition que donnait Philippe pour ce voyage : que, après notre escapade, ...
    ... quoiqu’il s’y passe, nous n’ayons plus jamais de contact, toi et moi. Plus jamais. Et par quelque moyen que ce soit. Elle a les larmes aux yeux et je sens que ces mots sont ne sont pas imagés, ni pour elle, ni pour son mari. Elle hurle alors : — J’ai accepté ce contrat, Stéph ! En sachant exactement ce que cela signifiait. Il n’y avait pas d’autre solution. Avec cette aventure ultime et cette issue qui lui est associée, voulus par Philippe et moi, nous tournions la page ensemble. Lui en se sacrifiant, moi en buvant la coupe de notre attachement en une gorgée, pour la jeter sans me retourner. J’imagine le dilemme dans lequel Véronique était, mais aussi je comprends maintenant le raisonnement de Philippe. Cet homme que je connais peu m’impressionne par la finesse et la force de son jugement. Véronique poursuit : — Stéph, mon couple et ma famille retrouvaient dans ce deal une chance de se reconstruire. L’acte d’amour de Philippe était de tuer de l’intérieur l’hydre qu’est mon attachement à toi. J’ai accepté de participer à cet assassinat par le paroxysme, d’abord parce que c’était la seule solution pour mon couple, mais aussi parce que c’était trop injuste que notre merveilleuse amitié meure parce que je n’arrivais plus à l’accorder avec les priorités de ma vie. Je préférais qu’elle meure de s’être consumée dans la passion interdite qu’elle abritait depuis longtemps. Nous sommes tous les deux figés par les enjeux de cette fin d’aventure. L’avenir est à ce moment plus important que ...