1. Épilogue en Apothéose


    Datte: 25/07/2017, Catégories: ffh, fbi, extracon, hépilé, fépilée, vacances, amour, Oral 69, double, fsodo, init, mélo,

    ... le présent. Je suis perdu dans mes pensées. Cette apothéose à la fois destructrice et salvatrice est incroyablement bien vue pour le couple de Véro, mais je fais aussitôt le parallèle avec le mien. Mon couple n’a pas été aussi bien protégé par le deal entre Philippe et sa femme. Je ne peux m’empêcher d’exprimer mon désarroi : — Dommage qu’Audrey ne soit pas sur la même longueur d’onde.— Stéph, Philippe et Audrey ont eu ensemble l’idée de ce « chant du cygne" et l’issue fatale de notre amitié qui va avec. Ils travaillent dans la même boîte, tu sais bien, ils en ont parlé plusieurs fois avant de se décider. Audrey attend aussi que tu ne me voies ni ne me parles jamais plus. Ils ont défini les clauses du contrat à deux, je l’ai accepté, il n’y a que toi qui a été tenu dans l’ignorance dans cette affaire. Je suis désolée.— On en a déjà parlé Véro, et je ne veux pas introduire de ressentiment dans la conclusion finale. Oui, j’ai été manipulé jusqu’à ce que tu me révèles les accords de nos conjoints il y a trois jours, mais nous avons définitivement décidé de l’accepter sans rancune ou du moins avec une fessée mémorable pour solde de tout compte, dont ton cul adorable a fait les frais.— Mais je ne t’avais pas donné la clause écrite en petit, celle de notre rupture totale et définitive.— Tu n’as pas évoqué le sujet dans tous ses détails, mais tu en as dit l’essentiel. Et tu me connais assez pour savoir que je partagerais ta décision si juste et si sensible.— Notre situation est ...
    ... symétrique, Stéph. Nos couples sont impliqués de la même façon.— Tu m’as dit que notre aventure était la fin de notre amitié et je l’ai accepté. Je comprends bien pourquoi ce n’est pas un détail pour Philippe, tellement bien que je veux la même chose pour mon couple. Cet engagement à ne plus entretenir la moindre relation entre nous deux à l’issue du bouquet final est un gage énorme que, moi aussi, je veux aussi donner à Audrey. J’en ai besoin comme ciment pour reconstruire notre vie. Tu n’as pas été obligée de l’accepter, tu as choisi d’offrir à Philippe la seule chose qui pouvait sauver ta famille. J’ai le même problème que toi, les mêmes priorités, et je décide, comme toi, que nous devons, toi et moi, cette rupture définitive à nos conjoints. Nous nous séparerons à l’aéroport avant même de prendre l’avion, et plus jamais nous nous parlerons, Véro. Nous tournons la page de notre relation hypertrophiée, et nous n’avons plus en tête, toi et moi, que de tout faire pour rétablir la passion avec nos conjoints. Quand nous les reverrons, ce soir, nous leur dirons comme seule conclusion de tout cela, que nous ne nous parlerons plus jamais toi et moi, et que nous en sommes heureux parce que c’est eux qui comptent pour nous. Je veux que tu aies le bonheur de sauver ta famille parce que je t’aime et je sais que tu veux la même chose pour moi. L’évocation du retour à la maison fige mon amante dans une tempête de cerveau, mais la sérénité de son expression me dit qu’elle croit aussi que ...