Rats de Marée - Histoires de Sexe

Rats de Marée

... princesse, rassérénée. Maintenant, va là-bas, derrière la pile de bois de la forge. Je préfère discuter affaires dans l’intimité.— Eh ! C’est quoi cette connerie ? demande Bran en commençant à paniquer. Depuis quand les culs-terreux font la police dans la Balsa ? Les réseaux de délateurs marchent plus ? Ou alors t’es une saloperie de trafiqueuse d’organes pour les bouseux ?— C’est bien à tes organes que j’en veux, batracien, répond Inoëe en braquant sur lui le faisceau d’une lampe-torche, mais pas pour te les voler. Retire ta liquette et fais voir la marchandise. Voilà, comme ça, t’es un gentil garçon. Retire aussi ton pantalon.— Eh mais elle est tarée, l’enracinée. Je suis connu, dans ce quartier, moi. J’ai une réputation à défendre.— Tu t’es déjà fait désintégrer, bonhomme ? Il paraît que c’est très bref mais affreusement douloureux. Je te préviens, je n’aurai nul mal à te remplacer. Ta vie n’a aucune valeur, sauf si tu peux m’être utile. Alors à poil, grouille-toi !— D’accord, on va pas s’énerver pour ça. Tu veux mes vêtements, c’est ça ?— Jette-les dans un coin, répond Inoëe d’une voix étranglée en découvrant le jeune homme dans toute sa nudité. Et reste là ! Tiens-toi droit ! Bran redresse le torse et met ses bras le long de son corps, mais la Terrienne n’a pas l’air satisfaite. — J’ai dit, droit ! Ça aussi ! précise-t-elle en braquant son rayon sur le sexe pendant du voleur.— C’est que, s’excuse celui-ci, ça se commande pas. J’ai besoin de mise en condition. Ça ne ...

... vous dirait pas qu’on procède de manière un peu plus interactive, genre échange de bons procédés ?— C’est interactif : je commande, tu obéis. Si t’es pas raide dans dix secondes, je te zappe une couille pour t’apprendre la galanterie. 10… Bran ferme alors les yeux et se concentre sur ses plus heureux souvenirs. Les seins d’Abnada, lorsqu’elle se penchait pour ramasser les paniers de crustacés. 9… La première pipe de Molhi, dans l’atelier de son père. 8… 7… Le cul d’Ilwina. 6… Lueur d’espoir ! 5… Ses petites fesses lisses lorsqu’elle s’était déculottée devant lui. 4… Sa façon délicate de se pencher en avant. 3… Ses cuisses, son odeur, ses petits cris. 2… Ça y’est ! Ça marche ! 1… Eh ! arrête de compter ! Ça marche ! La princesse, médusée, regarde le membre raidir sous ses yeux. Elle approche sa main, soupèse les bourses. Ses doigts glissent sur la peau tendre et enserrent la verge qui finit de gonfler. Elle écarte alors les pans de son manteau, les rabat derrière ses épaules et dévoile son corps entièrement nu. Puis, ramenant sa capuche en arrière, elle montre son visage, digne, les yeux hautains d’un noir d’encre, le nez discret, la bouche fine ornée de ravissantes fossettes, des cheveux bruns soyeux ramenés en chignon. Bran pose ses mains sur le corps délicat sans réussir à détacher son regard du remarquable visage. La fille se colle à lui. — T’as une belle bite, lui murmure-t-elle à l’oreille.— Quinze centimètres, répond Bran.— C’est tout ?— Par ici, tu trouveras pas beaucoup ...