Ombres et lumières
Datte: 12/07/2018,
Catégories:
f,
fh,
fhh,
inconnu,
bain,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Masturbation
intermast,
facial,
initiatiq,
... comme ils en ont souvent la mauvaise habitude. Pendant que je lui gratte les oreilles et le toupet, je découvre une jeune femme en contrebas, qui porte l’habit des pèlerins duhadj (6), ce qui donne à la scène une apparence irréelle dans cette contrée. Après quelques instants de méditation, je l’entends distinctement prononcerBismillah, l’invocation du nom d’Allah. Après quoi elle se lave trois fois les mains en commençant par la droite, puis l’entrejambe et les fesses de la main gauche. Elle continue son rituel en pratiquant la petite ablution. Après quoi elle verse trois fois de l’eau sur sa tête, et lave tout son corps au travers des vêtements, en terminant par les pieds. Sa manière recueillie de procéder aughusl (7) m’impressionne. Croyant l’aborder le plus respectueusement possible, je récite en même temps qu’elle lachahada qui clôt toute grande ablution. Même sans être musulman je connais cette phrase, et je voudrais ainsi lui prouver mon respect pour sa foi. C’est mal connaître la jeune femme, qui se retourne comme si un scorpion l’avait piquée. Les insultes pleuvent dru, les unes plus colorées que les autres. J’essaie de la rassurer sur mes intentions, sur le fait que je ne veux pas profiter d’elle, que je ne suis pas comme les autres, cela ne fait qu’empirer la situation. Finalement, voyant que je ne recule pas d’un pouce, elle se met à me lancer des galets qu’elle ramasse au bord de l’eau. Avant que je réalise le danger, l’un d’eux m’atteint en pleine tête, et ...
... m’explose l’arcade sourcilière. Le sang pisse immédiatement, et une violente douleur me vrille le crâne. Je suis tellement en colère que plus rien ne me fera renoncer. Sans tenir compte de ses menaces, j’avance et passe tout près d’elle pour aller rincer ma blessure dans l’eau froide. Elle semble terrifiée, aussi bien par ma blessure que par ma soudaine réaction. Craignant que je veuille la battre, elle tente de s’échapper, mais son élan est brisé par un tronc d’arbre qui lui coupe le chemin. Le regard apeuré, comme cassée, elle cesse de crier en tombant à genoux. — Je t’en supplie, ne t’approche pas, ne me touche pas, je suis impure !— Arrête de me prendre pour un cave, je sais ce que représente leghusl. Mais j’en n’ai rien à fiche, je veux seulement parler avec toi. D’ailleurs moi aussi, je saigne…— Ne te moque pas, c’est un grand péché, je ne le veux pas sur toi à cause de moi. Va-t-en, je n’ai rien à te dire, je ne peux rien pour toi, gémit-elle les larmes aux yeux. Pour une rencontre cruciale dans mon existence, c’est mal parti. Mais que faire d’autre que respecter son désir ? Je décide de m’accorder une pause, notamment pour prendre le temps de soigner mon crâne qui se déforme de plus en plus sous l’enflure. Après une dernière caresse à l’âne, je retourne en direction du dernier village traversé et me laisse soigner par un pharmacien charitable. — Vous allez à Compostelle ?— À vrai dire, il y a un peu de ça, mais dans le sens inverse.— Alors c’est plutôt du style pénitence. ...