Ma-Pi au labo du Sart-Tilman
Datte: 15/07/2018,
Catégories:
fh,
couleurs,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
journal,
extraconj,
Préambule : Toutes mes histoires sont vraies. Je me suis seulement permis d’un peu les romancer, peut-être de les embellir. Quel but poursuis-je ainsi ? Je ne sais pas. Tout comme je ne sais pas ce qui m’a poussé à vivre ces situations. Les écrivant, je recherche, je retrouve les émotions que j’ai vécues, même si certaines m’apparaissent encore très floues… Sart-Tilman : Il m’embrasse sur le front et sort de ma voiture. — Ma-Pi, je t’aime, fait-il en refermant la portière, puis il se dirige d’un pas rapide vers la gare des Guillemins. Son train l’attend pour l’aéroport de Zaventem d’où il repartira chez lui, en Côte d’Ivoire. Il est juste de passage en Belgique, où il est, enfin, venu chercher son diplôme. Je me regarde dans le rétroviseur. Il reste quelques traces de son sperme autour de ma bouche, ultimes vestiges de la fellation que je viens de lui prodiguer. Je les essuie avec le bout de ma langue ; c’est vrai que la semence des noirs a un goût exotique. Je démarre nerveusement l’Opel Zafira familiale ; Djidji m’a drôlement excitée en me masturbant pendant qu’avec ma bouche je l’amenais à l’éjaculation. Je suis sûre que mon string doit être taché, tellement je mouille. Un petit coup d’œil sur l’horloge du tableau de bord m’apprend que, le temps de faire le chemin, mon mari sera à la maison. J’irai bien vite déposer mes deux filles chez ma mère, juste à côté, pour le goûter et puis je me ferai culbuter par Th. Il ne comprendra pas cette envie soudaine et je ne lui ...
... expliquerai pas… J’ai le sexe en feu et il faut éteindre l’incendie… Deux ans plus tôt : — Et quoi ? Tu nous quittes bientôt ?— Oui, Ma-Pi, j’ai terminé mon postdoc et je rentre chez moi. Je le fixe droit dans les yeux et ne parviens pas à m’en détacher. S’il n’est pas vraiment beau, il est très racé, Djidji. Ivoirien, il est venu terminer sa formation à Liège, dans le laboratoire juste voisin au mien. Il a une démarche féline, presque aérienne. Tous ses mouvements sont empreints de sensualité et puis, quel sourire… Si Th., mon mari, pouvait être ainsi… mais raide, comme la Justice, froid, comme la banquise… Même dans les câlins, il parvient à rester distant ! Pourquoi l’ai-je épousé ? — Ma-Pi ? murmure Djidji. Je le regarde à nouveau en lui décochant mon plus beau sourire. — J’ai prévu des petits cadeaux pour toute l’équipe, mais, toi, tu es spéciale. Alors je t’ai réservé une surprise. J’ouvre grand la bouche. Moi, spéciale ? J’en suis tout étonnée… — Oui, demain, je t’invite à dîner. Je me suis arrangé avec Mickael, il te donne une demi-journée de congé. Acceptes-tu ? Et comment que j’accepte ! Trop longtemps que mes dîners en tête à tête se résument à ce que je cuisine. Et cela, je l’avoue sans gêne aucune, m’ennuie au plus haut point. Nous y voilà donc… Joli petit bistrot, sans style particulier, mais qui dégage un certain charme. Djidji est superbe dans sa tenue blanche, immaculée, qui laisse entrevoir à chaque mouvement une musculature souple. Moi, comme d’habitude, je me sens ...