1. Le bonheur dans le pré


    Datte: 15/07/2018, Catégories: fh, jeunes, campagne, Collègues / Travail amour, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, init,

    ... m’avoir volé la primeur de l’aveu, même si je me sens incapable désormais de prononcer ces mots qui me brûlent, même si j’en crève de rester muet, même si je t’aime plus immensément que toi tu m’aimes, je t’aime, mais ne peux plus le dire à présent. Je l’aurais fait, deux minutes plus tôt, si tu ne m’en avais pas empêché, je t’aurais avoué cet amour dévorant, ma soumission absolue, je me serais remis entre tes mains, je t’aurais offert ce cœur qui bat si fort qu’il résonne dans mes tempes. Mais, là, après toi, comment prononcer ces doux mots sans apparaître maladroit, ridicule ? Ou pour le moins, un cran au-dessous de toi. "Moi aussi, je t’aime"… Note émotion : deux – Note artistique : zéro ! Non, laisse tomber, mon gars ! Plus tard… Alors ma bouche cherche la sienne, trouve ses lèvres enfiévrées et palpitantes. Nos souffles se mêlent à nouveau, nous nous embrassons à perdre haleine, affamés que nous sommes l’un de l’autre. Nos mains se frôlent, se joignent, s’échappent partent à l’aventure sur nos corps impatients. La fièvre monte, le désir nous embrase, nos mains se font plus indiscrètes, plus précises. La mienne surtout. Qui s’insinue sur l’espace découvert du petit ventre doré, caresse cette peau fine et chaude, aplanit les premiers frissons qui la parcourent. Une main scandaleuse qui grimpe sur l’échelle des côtes, vient flirter, déjà, avec les contours de la poitrine. Oh, l’impatience des hommes ! Ne peux-tu donc te contenter de cette bouche si merveilleusement ...
    ... offerte, ne peux-tu simplement te noyer dans le lac insondable de ses yeux ébahis, ne peux-tu pas apprécier juste la douceur de l’instant, la magie du moment, le cadeau fabuleux de ce cœur qui s’offre ? Non, ton honneur de mâle dominant pourrait en souffrir, l’atavisme prévaut, tu es mâle conquérant et ton sexe douloureux prend le pas sur ton cœur ! Car elle te fait souffrir, cette tige qui gonfle entre tes cuisses, elle te dicte son message, t’impose son dictat. Tu as beau être sincère, amoureux et transi de bonheur, ton sexe te domine et te pousse en avant. Je mesure le risque que je prends, je ne voudrais pas brusquer ma bien-aimée, mais le désir me submerge et mes doigts abordent le contour des seins. Bâillonnée par ma bouche, Agnès souffle un "Non" étouffé, sa main emprisonne mon poignet, l’écarte de sa cible. Nos baisers redoublent, l’étreinte sur mon poignet se relâche et ma main incorrigible retourne papillonner sur le ventre dénudé. Mon index circonvolutionne sur le nombril, puis les cercles s’étendent, s’ovalisent, s’aplatissant dans le bas en longeant l’élastique du maillot mais s’évasent vers le haut, vers la frontière du soutien-gorge. Lorsque mes doigts furtifs abordent à nouveau la barrière de tissu, une main preste les en éloigne. Patiemment, les mains repartent vers leur but, trois fois, cinq fois, dix fois, le manège recommence. Le chasseur (que je ne suis pas) note à chaque fois l’amollissement du mouvement de rejet, la puissance régulièrement amenuisée du "Non", ...
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