1. De Papillon De Nuit à soumise (3)


    Datte: 16/07/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... s’avança vers moi ; je baissai les yeux. Elle ajusta un peu ma tenue. — Hmmm, finalement, ceci ne te va pas si mal... me dit-elle fièrement en me regardant à travers le miroir. Cette tenue te va bien mieux que cette espèce de tenue noire immonde que tu portais cette nuit, en tout cas... — Merci, Maîtresse, dis-je gênée. — Regarde-toi un peu dans le miroir. Je pris le risque de me regarder : je ne me reconnaissais pas. Moi qui étais habituée à porter des fringues de jeune fille assez fashion ou ma tunique noire pour remplir mes missions, j’avais l’impression qu’une autre moi – mais provenant d’un autre milieu – se tenait en face. — Allez, on va te transformer pour ce soir, m’annonça-t-elle en mettant ses mains sur mes épaules. Viens ! À l’extérieur, et exceptionnellement, j’avais une seule règle à respecter : celle de l’appeler "Madame". Et elle, en retour, de m’appeller par mon prénom. Toutes les fringues n’étaient achetées qu’avec son accord, rien d’autre. Tout y passait : des fringues classiques aux plus BCBG, ainsi qu’une tenue de soubrette achetée dans un magasin de charme. J’étais horriblement gênée parce que je me faisais regarder par certains pervers. Durant le shopping au sexshop, j’avais déjà une idée de ce qui pouvait m’attendre, sans en être réellement sûre. Nous avons mangé le midi dans un restaurant vietnamien, et durant le repas, à sa demande, je lui appris quelques mots de ma langue natale, bien que je sois dépourvue de l’accent. Chez le coiffeur, mes cheveux ...
    ... longs furent un peu raccourcis pour arriver jusqu’aux épaules avec un dégradé que je trouvai magnifique, d’un point de vue personnel. La fin de cette séance de transformation fut épuisante. Sur le chemin du retour, j’eus l’impression que nous étions plus proches, elle et moi, lors de notre sortie ; il n’y avait pas de relation Maîtresse/soumise. Je l’avais regardée plusieurs fois, d’ailleurs. Une fois rentrées, les règles d’usage reprirent et je montai dans ma chambre afin de ranger mes nouvelles affaires dans mon armoire. Lorsque ma Maîtresse entra et ferma la porte, je pris ma position habituelle. — J’ose espérer que tes nouvelles fringues te plaisent ? — Oui, beaucoup, Maîtresse. Je vous remercie pour les moments agréables que j’ai passés en votre compagnie, et pour tous ces achats. Seulement, je ne comprends pas cette tenue-là... dis-je en désignant du menton le costume de soubrette. — C’est la raison de ma venue, ma chienne. Pour tout te dire, ce soir, j’ai deux gros clients. Je dois leur faire signer un contrat qui risque de me rapporter un joli paquet de pognon ; et tu entreras en jeu. Je compris instantanément ce qu’elle attendait de moi ; je ne me faisais pas d’idées. Je frissonnai à l’idée de me retrouver seule face à deux hommes en rut, surtout déguisée comme j’allais l’être. — Mais rassure-toi, me dit-elle en s’accroupissant face à moi ; je serais à côté de toi, et en cas de débordement de leur part, j’arrêterai tout personnellement. Ton boulot, entre guillemets, ...