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La folie du pleutre 12. Epilogue 1
Datte: 17/07/2018, Catégories: Dans la zone rouge,
... contorsions finissent par devenir obscènes et certains regards réprobateurs se manifestent. Mais ma petite femme ne voit rien, toute à sa danse qu'elle s'applique à magnifier pour s'exprimer dans sa plus belle expression corporelle. Elle est en sueur, ses yeux brillent. Plus rien de timide chez elle, mais plutôt une ivresse qui libère ses pulsions les plus refoulées. Depuis ma cachette je m'inquiète et en même temps je me réjouis. Une nouvelle série de slows donne l'occasion à son premier danseur de reprendre la main. Cette fois il l'a plaque carrément contre lui, une main sur la nuque pour caler sa tête contre son cou, une autre sur ses reins pour emprisonner son corps contre le sien.. Elle doit sentir son sexe bandé contre son ventre. Elle accepte le contact, ne dit rien et je la vois même fermer les yeux comme pour s'évader vers des sensations qu'elle retrouve peut-être sans les réprouver. Je panique car j'ai peur que cette fois encore la situation ne m'échappe. Elle a sa tête posée contre son épaule au creux de son cou. Je le vois l'embrasser doucement dans le cou, puis sur la joue, approchant subrepticement le coin de ses lèvres. Alors soudain, je la vois se redresser, éloigner sa tête et prendre ses distances avec son cavalier. Je respire ! Elle revient à la réalité. Elle a fini par le remercier et me rejoindre pour rentrer chez nous. Dans la voiture je l'ai questionnée pour savoir si c'était ma présence qui l'avait faite renoncer. Elle n'a pas répondu tout de suite. ...
... Puis elle m'a avoué qu'il était charmant mais que surtout elle ne voulait pas me contrarier. Elle n'a jamais osé me dire si elle aurait pu s'abandonner plus avant dans ses bras. Mentait-elle ? Je suis devenu jaloux, obsédé par ce doute sur sa sincérité. Je me suis mis à la suivre à son insu, rongé par le doute et la jalousie. Je me sens ridicule et cette filature est absurde car je ne sais pas quel serait mon comportement devant la révélation d'une trahison. En fait, heureusement, je ne l'ai jamais prise en défaut. Et quelque part j'en éprouve non pas un soulagement mais une certaine déception tant je sais quel plaisir j'en aurait tiré ! Ambiguïté du mélange de jalousie, souffrance et humiliation me devenaient indispensables à ma jouissance. Indifférent au plaisir de Marion. Je devenais malade. Je réalise maintenant que ce qui m'avait le plus rendu fou dans sa débauche avec Monsieur David, c'est son mensonge, sa trahison. Celle de notre amour et celle à mon égard. A ce moment là, elle devenait une autre femme. Salope, pute ! L'excitation qui la submergeait était bien au delà de toute prudence. Comme elle pensait que je n'étais pas là, j'imagine qu'elle se sentait libre de s'abandonner jusqu'à aller au parjure de notre amour. Elle n'était plus en mesure d'estimer à leur juste valeur, les risques qu'elle encourait et qu'elle mettait en jeu. Elle pouvait me perdre en bafouant notre union. Elle pouvait perdre l'amour que je lui portais sans même se rendre compte que je ne pourrais ...