1. Honni soit qui mâle y pense


    Datte: 21/07/2018, Catégories: hh, BDSM / Fétichisme massage, intermast, Oral hdanus, hsodo, uro,

    ... se coucher très tôt : à onze heures, somnifère aidant, elle dormait comme un bébé. Avec Christian, nous sommes restés un long moment seul à la cuisine à poursuivre la conversation, plus librement. Après tout, nous ne nous connaissions presque pas : que savais-je de lui, sinon que ma femme et lui se désiraient, qu’il était son collègue au lycée et qu’il était fort bel homme. « Bel homme » est à vrai dire impropre, tant son allure était à la fois juvénile (il avait l’air d’avoir vingt ans) et féminine, avec ses longs cheveux blonds qui lui caressaient l’épaule et ses traits d’une extraordinaire finesse. Cette impression de jeunesse et de féminité, il la devait aussi à sa minceur et à la singulière blancheur de sa peau, mais plus encore au fait qu’il était pour ainsi dire imberbe (s’épilerait-il ? Je n’osai le demander). Toutes ces réflexions me vinrent en dialoguant avec lui dans la cuisine, alors qu’il se trouvait face à moi, torse nu, vêtu d’un simple caleçon. « Une belle blonde, décidément », ne puis-je m’empêcher de penser en le regardant, mais cette pensée, aussitôt, me troubla. Je n’avais jamais regardé un homme avec ces yeux-là, et je m’employai aussitôt à combattre de pareilles idées : après tout, j’allais partager le canapé-lit avec lui et ce n’était pas le moment de virer ma cuti ! Pourtant, il y a avait assurément en moi quelque chose d’étrange qui se déroulait. Non du désir, mais une forme d’impatience inhabituelle. L’idée de passer la nuit à côté de Christian ...
    ... piquait ma curiosité. Je me mis à bâiller. Non, soyons honnête : je feignis un bâillement dont je tirais prétexte pour justifier ma proposition : « Et si nous poursuivions notre conversation au lit ? » C’était dur à croire, mais c’était ainsi : j’avais envie de me retrouver seul au lit avec ce beau garçon. Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous voilà dans ce confortable canapé-lit. À côté de nous, Nathalie dort profondément, mais nous choisissons de parler à voix basse pour ne pas risquer de troubler son sommeil. Et nous voilà tous les deux, à poursuivre la conversation dans la pénombre, chacun tourné du côté de l’autre. « Tu es sûr que tu n’es pas trop déçu, Christian ? Tu sais, je crois que c’est l’affaire de quelques jours, Nathalie te reviendra, j’en suis sûr… » — Ne t’inquiète pas. Ce que j’ai vécu est déjà suffisamment étonnant et extraordinaire, je n’en demande pas plus. Le reste arrivera de surcroît, s’il arrive… Je ne sais pourquoi Christian enchaîna sur une phrase curieuse. — C’est plutôt toi qui pourrais m’en vouloir… A cause de moi, te voilà privé de la couche de ta femme, et obligé de dormir avec un homme !— C’est vrai, dis-je en riant. Quand je pense que presque tous les soirs j’ai l’insigne avantage de masser ma femme pour l’endormir… Il y eut un silence, puis ce que j’entendis me fit battre le cœur d’une manière vraiment inattendue. C’était dit avec le ton de la futilité (comme pour me signifier que je n’étais naturellement pas tenu de le prendre au sérieux), mais avec ...
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