La rencontre
Datte: 24/07/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
boitenuit,
... entre mes cuisses ; ça vient de toi ou de moi ? D’un coup, elle était passée du vouvoiement au tutoiement ! C’était sans doute la quantité de sperme que je lui avais administrée qui faisait que notre intimité avançait à grands pas. — Nous y sommes tous les deux pour quelque chose, apparemment. J’ai bien déchargé, mais toi aussi !— Comme tu dis, ça… Je… Oui, c’est vrai j’ai bien joui.— Tu veux recommencer ?— Non, il est tard ! Je dois rentrer, sinon on va jaser… Jaser ? Ça me paraissait surréaliste : je l’avais baisée au bord de la piste dans la boîte de nuit où, malgré l’obscurité, tout le monde avait pu nous voir, ou du moins deviner ce que nous faisions, et elle disait avoir peur de faire jaser ? Naïveté ou prétexte ? — Tu es sûre ?— Oui, regarde : il n’y a presque plus que nous. Tout le monde s’en va. À l’hôtel, on risque de remarquer que je rentre plus tard que les autres. « Prétexte ! » — Bon… Tu es certaine ? Tu ne veux pas que j’aille avec toi ?— Non, c’est impossible ! Mais tu reviens demain, n’est-ce pas ? Je veux absolument te revoir.— OK, mais tu t’arranges pour que nous puissions passer la nuit ensemble.— La nuit, je ne sais pas… Mais l’important, c’est qu’on puisse se caresser, s’embrasser, et faire l’a… Enfin, qu’on soit ensemble, non ?— Essaie quand même de trouver un moyen pour qu’on puisse passer au moins un moment dans ta chambre. On se retrouve à quelle heure et où ?— À quelle heure es-tu libre dans la soirée ?— Bin, demain on est jeudi : on va bosser ...
... peut-être un peu tard pour finir plus tôt vendredi. Donc au mieux, si je ne mange pas, vers 20 h 30.— Non, non. Dîne tranquillement et on se retrouve ici, comme ce soir. Mais un peu plus tôt, parce que j’espère que tu ne perdras pas de temps à draguer une autre fille cette fois.— Ça, tu peux en être sûre. Mais ne va pas te faire enlever non plus ! Elle eut un rire de gorge. — Non, non. Je pense que tu es peut-être celui que je cherche. Rassure-toi : pour l’instant, je tiens à toi ! Sur cette phrase énigmatique, après un rapide baiser, elle se prépara à partir, me demandant d’attendre qu’elle ait quitté la boîte pour m’en aller à mon tour. J’eus le temps de méditer sur le « peut-être », le « pour l’instant » et sur « celui que je cherche », tout en me disant que de toute façon notre histoire s’arrêtait après notre deuxième rencontre demain soir. Le retour était un problème ; plus de taxi, pas de voiture. J’entamai bravement la descente vers la vallée, environ 7 km en pleine nature. À plus de minuit, pas marrant ! Heureusement, sans que je l’aie sollicitée, une grosse berline s’arrêta ; le chauffeur s’enquit de ma destination et poussa la sollicitude jusqu’à m’amener devant l’hôtel. C’était encore l’époque où les gens n’avaient pas peur de prendre en stop un homme jeune, la nuit au bord d’une route quasi déserte. Après avoir chaleureusement remercié le couple qui m’avait pris en charge, je me glissai sans bruit dans la chaufferie au sous-sol pour rejoindre ma chambre par un escalier ...