1. La salope (4)


    Datte: 26/07/2018, Catégories: Erotique,

    Les folies Si mes amours n’étaient pas toujours bien claires, je suivais sur le plan professionnel mon petit bonhomme de chemin. L’histoire du stagiaire était oubliée depuis des mois. Elle avait sans doute laissé moins de séquelles que ma rencontre avec Judith. Celle-ci n’avait fait qu’une brève incursion dans mon univers bien rangé, mais réellement elle avait laissé des traces. Bien sûr d’autres étaient venus au fil du temps enrichir ma vie de moments heureux. Il y en avait eu aussi de moins bons, mais c’était le lot de tous dans la vie. Puis il arrivait que certains côtés plus pervers me fassent dérailler pour un temps. Cette quête d’un bonheur insolite était souvent le fait du hasard. Quelques fois aussi je dérogeais à mes règles les plus élémentaires de rigueur. Je m’étais toujours juré que je ne mêlerais pas travail et sexe. Mais... les circonstances s’imposaient de manière abrupte, sans que je sois en mesure de refuser. Voici relaté en quelques lignes, un de ces cas dont l’existence nous réserve le secret. Malgré le fait que nos activités fonctionnaient à plein temps, nous avions eu durant quelques mois des déboires avec la société bancaire qui gérait nos avoirs. Notre situation financière était dans le rouge, et même un rouge cramoisi. J’étais devenue depuis quelque temps l’associée du créateur de l’entreprise. Donc si notre boite coulait, mon argent partait lui aussi en fumée et j’avais investi tout ce que je possédais dans cette entreprise. Un échec m’aurait donc ...
    ... laissé sur la paille, je ne me sentais guère l’humeur et encore moins l’envie de recommencer tout de zéro. Nous en avions longuement débattu mon collègue et moi, et il nous était nécessaire de trouver, dans un temps relativement court, une avance de trésorerie. J’étais donc chargée des démarches inhérentes à cette recherche. Pour cela j’avais pris plusieurs rendez-vous avec des personnalités plus ou moins influentes dans les domaines de cette finance que je ne maitrisais guère. Mon premier contact avec cet univers très fermé avait eu lieu dans le salon d’un palace. Les deux hommes en costumes cravates que j’avais rencontré, ne m’avaient pas donné de grands espoirs, mais... parce qu’il existait toujours un mais... j’avais saisi que de ma gentillesse pourrait découler une issue favorable. En fait, ils me guidaient vers un type qui n’était pas vraiment dans les banques, mais disposait d’un capital et qui le cas échéant pourrait nous tendre la main. Pour m’aiguiller vers ce mec, mes deux lascars avaient été d’une clarté, d’une limpidité dans leurs propos. À demi-mots je comprenais que pour faire avancer mon affaire, ce gars me demanderait, peut-être, des garanties dont seule une nana pouvait disposer. Les termes choisis m’avaient fait sourire extérieurement, mais pleurer intérieurement. Ce n’était pas exprimé crument, mais je sentais bien que tout tournerait autour de moments plus ou moins gentils de ma part. Mais le gouffre devant lequel nous nous trouvions était si profond que je ...
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