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La salope (4)
Datte: 26/07/2018, Catégories: Erotique,
... vrais, accrochés par des porte-jarretelles finissaient de galber mes jambes et s’harmonisaient parfaitement avec les escarpins aux talons aiguilles que je portais. Pas très pratique pour conduire ce genre de chaussures, mais bon... c’était écrit. Une adresse entrée dans le GPS et ma voiture qui radioguidée m’emmenait vers cette destination... qui me provoquait un creux au ventre terrible. Nouée, je l’étais et plus je me rapprochais du but bien sûr, plus la boule que j’avais au fond des tripes me crispait davantage. La maison que mes phares éclairaient n’arrangeait en rien mon état. Les trois marches du perron qui menaient à l’entrée éclairée, c’était celle de l’échafaud. Je m’imaginais bien ce que pouvaient ressentir les condamnés à mort qui devaient franchir ces derniers mètres. La porte s’ouvrait sans aucune action de ma part. J’étais alors en pleine lumière dans un vestibule où une femme en tablier de soubrette venait prendre ma veste. Son visage ne reflétait absolument aucune émotion particulière. Elle me dirigeait ensuite vers une sorte de salle d’attente, une bibliothèque où des tas de livres trônaient sur des étagères. Elle me faisait patienter. Je regardais, médusée, cette collection impressionnante de livres au marocain bien conservé. Des éditions au tirage limité sans aucun doute qui valaient toutes une fortune. Un tableau aussi au mur avait quelque chose de dérangeant également. Il représentait une scène d’amour assez étrange. Une fort jolie femme y subissait les ...
... assauts d’un bouc cornu, mais il avait quelque chose... d’humain. Le diable, ce tableau montrait le diable prenant une vierge. Tout absorbée par cette vision de l’enfer, je n’avais pas vu entrer le type qui m’avait invité. Quand sa voix relativement feutrée accrochait mon oreille, je faisais une volteface rapide. — Alors vous aimez cette scène fascinante ? — ... ! J’espère ne jamais avoir affaire à ce... genre de... — Oh ! Non ! Rassurez-vous, nous ne sommes que des hommes normaux. Nos désirs le sont peut-être un peu moins ! Mais je suppose que si vous êtes là, c’est que... vous en avez accepté l’idée. Je n’avais pas envie de répondre à cette diatribe surprenante. Il était là à me dévêtir du regard. Ses yeux se baladaient sur moi en détaillant sans doute ce qu’ils devinaient. Et toujours sans hausser le ton... — Bien puisque vous êtes ici... je vais revenir vous chercher dans quelques petites minutes. Vous aurez l’obligeance de vous mettre nue ! — Pardon ? Nue ? Vous avez bien dit nue ? — Oh oui ! Ma chère, c’est ce que nous préférons chez les femmes, leur nudité intégrale et vous êtes... très belle vêtue, alors sans rien ce doit être... humm ! Il avait quitté le boudoir sans rien ajouter. Et j’étais là, à ne pas trop savoir comment me sortir de ce mauvais pas. Machinalement, plus par pur instinct que par envie, je dégrafais ma jupe. Celle-ci immédiatement atterrissait autour de mes chevilles formant une corole de tissu. Puis mes mains qui empoignaient le bas de mon pull, le ...