1. La salope (4)


    Datte: 26/07/2018, Catégories: Erotique,

    ... discrétion. Merci de ce délai. Je vous contacte dès que je suis certaine de moi. — Si c’est oui, bien évidemment, vous aurez un chèque de suite et pour le reste ce sera juste... à formaliser, ensuite ! Rien ne presse pour lui et moi, Danièle. — Je vous remercie... J’avais ensuite pris congé de ce vieux cochon. Difficile de faire la part des choses dans un contexte aussi fâcheux. Je n’avais pas vraiment de marge de manœuvre, mais j’avais besoin de réfléchir. Ce type et son copain... deux salauds, mais raffinés au moins pour la conversation que nous avions eue. Pour le reste... je me demandais s’ils le seraient tout autant. Les jours glissaient sur mon indécision. Et la veille de la date butoir encore, mon esprit n’avait toujours pas penché d’un côté ou de l’autre de la balance. Mais c’était aussi vrai que le soir, dans mon lit, les idées qui m’assaillaient n’étaient en rien d’une sagesse exemplaire. Mes mains s’affolaient sur un endroit de mon corps qui m’offrait une certaine délivrance — oooOOooo — La nuit qui porte conseil, était un adage populaire invérifiable. Pourtant au lever de cet avant-dernier jour du délai imparti, j’étais presque décidée. La carte de visite tremblait dans ma main et le numéro ne fut pas aisé à composer. Heureusement, l’homme ne décrochait pas et finalement c’était plus simple de laisser un message. « Bonjour ! C’est Danièle. Je vous rappelle pour vous dire que j’accepte les clauses du contrat. Merci de me faire savoir rapidement comment l’exécuter. ...
    ... Bonne journée. » Voilà, le bip de fin sonnait le glas de cette longue attente. Plus moyen de rattraper ces mots qui devaient maintenant s’inscrire dans une boite vocale, loin de chez moi. Vers douze heures de la même matinée, une réponse tout aussi laconique me parvenait par messagerie interposée. « Bonjour. Nous avons bien reçu votre acceptation. Un courrier à votre nom est déposé au bar de l’hôtel où nous nous sommes rencontrés. Bonne journée à vous ! » Bon et bien voici une affaire qui s’annonçait... plutôt pas trop mal. Je passais donc voir le barman qui me remettait une enveloppe cachetée sur laquelle figurait mon prénom. Dans ma voiture, en ouvrant celle-ci, j’y trouvais, outre le chèque promis, une lettre manuscrite. Elle contenait quelques conseils et surtout me fixait un rendez-vous pour le soir même. Un autre numéro aussi figurait au bas de la page pour prévenir si j’avais un empêchement quelconque. Mes jambes avaient du mal à me supporter alors que debout au comptoir de ma banque, je renflouais le compte de notre entreprise. Les mots dansaient dans ma tête. Et chez moi, je fouillais laborieusement dans mon dressing pour y dégoter... ce que me conseillait la lettre. Une jupe relativement courte, noire, juste fendue sur le côté laissait dépasser à chaque pas ma cuisse presque outrageusement. Le chandail qui masquait mon buste était si moulant qu’il n’était pas nécessaire de regarder deux fois pour comprendre que sous celui-là, il n’y avait rien. Une paire de bas, des ...
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