1. Chienne un jour, chienne toujours (1)


    Datte: 29/07/2018, Catégories: Trash,

    Une drôle de découverte ! Entre frangine, il n’y a guère de secret enfin, en général. Par exemple, prenez ma sœur ma sœur, depuis quelques semaines, elle me cache des choses et ce n’est pas vraiment dans ses habitudes. Chaque fois que nous parlons de nos amours, je la vois rougir comme une tomate et se refermer comme une huitre. Une chose aurait dû me mettre la puce à l’oreille, ses tenues. Avant, si elle passait pour une femme banale de 25 ans, maintenant, elle passe plus pour une écolière dévergondée qu’autre chose. Il ne lui faudrait pas grand-chose de plus pour passer pour une prostituée, mais une jolie, une bien vicieuse, voyez le genre. J’ai beau n’avoir que 18 ans et ne pas tout connaitre encore du sexe, mais tout de même, je ne suis plus une oie blanche. Un autre détail encore aurait dû me mettre sur la voie, son tour de cou blanc qu’elle porte en permanence et entièrement brodé main et ce grand E sur le devant. C’est que son prénom, Martine, comme notre nom de famille ne commence pas par un E, je me pose encore des questions. Et puis, il y a encore autre chose, avant, elle était timide, presque effrayée quand un garçon portait son regard sur elle ou lui parlait, c’est tout juste si elle ne planquait pas dans un trou de souris et là, elle semble complètement décomplexée. Si elle croisait ses jambes, elle ne le fait plus, de plus, elle prend soin de toujours laisser un espace entre ses genoux. Non, faut reconnaitre, mon ainée a bien changé et pas en mal à vrai ...
    ... dire, elle arrive même à me faire mouiller, c’est dire. Ce lundi matin, chez moi, il me faut savoir. Mais voilà, à peine son café terminé : — Je dois y aller Marion, j’ai rendez-vous chez mon gynécologue. Je risque d’être en retard. — Quoi déjà ? Tu viens à peine d’arriver ! Si tu veux, je t’accompagne. — Non merci, ma chérie, c’est gentil de ta part, mais je dois y aller toute seule cette fois. — C’est bien la première fois que tu me fais ça. Là, je deviens encore plus soupçonneuse. — Je sais, oui, mais là, c’est impératif ! — Quoi, tu veux dire qu’il est ton amant ? — Non, même pas en rêve, il est bien trop obèse et moche. — Alors c’est quoi, Martine. Depuis quelque temps, tu me cache quelque chose. Je ne sais pas quoi, mais je compte bien le découvrir. — Oui, je sais, mais je dois encore attendre pour t’en parler. Mais passe vendredi, on en reparle ! — Tu peux y compter, je serai chez toi après le boulot. On s’est embrassée tendrement, comme d’accoutumée et elle est partie. Dans la rue, depuis ma fenêtre, je la regarde sortir de l’immeuble. L’envie de suivre ma frangine me traversa l’esprit. Aussi sec, je saute dans mes petites baskets pour me précipiter à sa poursuite. Je l’a rattrape très vite, en haut talon, il est difficile, pour ma sœur, de marcher très vite. À bonne distance, je la suis et je me rends vite compte qu’elle ne va chez son gynécologue. Elle se rend dans une boutique bien plus excitante, chez une personne qui pratique le piercing et le tatouage. Mince, la ...
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