Jennifer
Datte: 01/08/2018,
Catégories:
fh,
ff,
fbi,
jeunes,
copains,
grosseins,
amour,
volupté,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
photofilm,
Masturbation
Oral
69,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
hdanus,
... elle «payait» sa part en faisant le ménage, les courses, la cuisine. Ça ne la changeait guère de sa vie chez ses parents, parce qu’elle était comme une esclave, avant de s’enfuir. Mais là, elle le faisait parce qu’elle l’avait choisi, et ça la rendait heureuse. Maintenant, quand je rentrais de mes cours, je trouvais un appartement nickel, et Flo derrière les fourneaux à me préparer des vrais plats, pas du surgelé ou des boîtes de conserves ! Et elle est passée du statut de «bonne coloc» à celui d’amie ainsi, mais aussi parce qu’elle, elle prenait soin de moi, n’hésitait pas à me prendre dans ses bras, lorsqu’elle voyait que je n’allais pas trop bien, à cause de mes notes parfois moyennes… ou mon manque d’affection. Maintenant, elle allait bien. Alors je lui ai dit qu’elle pouvait ramener un garçon, si elle le voulait. Moi, je ne me gênais pas pour le faire, mais je comprenais ses réticences : avec l’exemple de son père, elle devait avoir une piètre opinion de la gent masculine. Alors, je l’ai emmenée avec moi à la «chasse aux mâles» (je vous prie de m’excuser ce terme, mais jusqu’à Luc, je n’avais fait que ça). Quelle différence cela faisait-il, que je «chasse» pour une ou pour deux ? Je crois que le premier qu’elle a ramené, a été son «premier». Mais d’autres ont suivi et j’ai vu l’ancienne Florence revenir : quelque chose n’allait pas. Elle ne me disait rien, et moi, je ne savais pas comment le lui demander. Jamais je n’avais demandé à quelqu’un de me parler de ses ...
... malheurs, pas même elle. La seule fois où on s’était confié à moi de cette façon, c’était Flo, et elle l’avait fait sans que je ne la questionne sur quoi que ce soit. Nos sorties en communs se sont espacées, pour finir par disparaître complètement. Cela s’est fait insidieusement, et dans ce laps de temps elle a continué à être la Flo qui était mon amie. Elle s’est trouvé un petit boulot, et a montré un sens aigu de la gestion de son maigre patrimoine, puisqu’elle parvenait à économiser sur chaque salaire, ce que moi j’étais incapable de faire. Quelques mois ont passé, et elle m’a dit vouloir acheter un ordinateur, pour laisser libre cours à son envie d’écrire. J’ai insisté pour participer à l’achat, arguant du fait que l’on vivait à deux dans cet appartement, et on est arrivé à un accord. S’il est vrai que ces premiers récits n’étaient pas très bons, ils dégageaient une imagination que je ne lui connaissais pas. Je me disais que leur médiocrité narrative était sûrement due au fait qu’elle débutait. Cette indulgence découlait directement de l’affection que je ressentais pour elle. Mais les suivants… ah, les suivants ! Certes, ils manquaient un peu de présence masculine, ce qui ne laissait pas de m’étonner, mais ses histoires d’amour me mettaient le feu quelque part, pour être tout à fait honnête. Et toutes ces histoires parlaient d’AMOUR… ce dont je manquais cruellement. Je ne m’en rendais pas compte, mais je crois que c’est là que la dépression s’est glissée en moi, en commençant par ...