1. Elle cherchait une colocataire


    Datte: 04/08/2018, Catégories: f, ff, Masturbation Oral fdanus, fsodo, nostalgie, Lesbienne

    Elle cherchait une colocataire et j’avais répondu à son annonce. Je n’ai pas eu à le regretter. Christelle me ressemblait. Elle devait avoir deux ou trois ans de plus que moi – j’en avais vingt-deux – mais nous avions la même taille et le même style. Le matin où j’étais venue la voir, elle portait une sorte de robe chasuble brune sur un tee-shirt blanc, ses cheveux châtains étaient noués sur sa nuque et formaient une petite queue. J’étais plus brune qu’elle, mais aussi mince et aussi peu maquillée. Elle m’avait fait bonne impression. D’après l’état de l’appartement, elle semblait ordonnée sans être méticuleuse. Elle avait aussi une façon d’être qui mettait à l’aise, une grande simplicité. Je m’étais tout de suite sentie bien avec elle et nous avions rapidement trouvé un accord. J’étais contente, j’aspirais au calme. L’appartement se trouvait au cinquième étage d’un immeuble des années 70 et les pièces étaient assez spacieuses. Il était distribué le long d’un balcon orienté à l’ouest et il avait l’avantage de donner, à l’arrière, sur une longue cour avec de grands arbres qui servait de parking. Christelle me fit remarquer qu’on était à l’abri des regards indiscrets et des bruits de la ville. On entrait dans un petit vestibule qui ouvrait sur toutes les pièces, elle occupait la plus grande, à droite de la cuisine, et me cédait la chambre opposée qui était de dimensions tout à fait correctes. Le balcon faisait toute la longueur de l’appartement et permettait de passer d’une ...
    ... pièce à l’autre. Je m’étais installée le jour même : trop heureuse de partir sans laisser d’adresse et couper ainsi une relation houleuse qui ne me donnait plus aucune satisfaction. Je n’avais pas beaucoup d’affaires, deux valises de vêtements et de linge, quelques livres, des Cd, une mini chaîne stéréo. J’avais rapidement pris mes marques, le trajet pour aller à mon travail, les commerçants, le quartier. Mais plus que tout j’aimais être à la maison. Christelle sortait très peu. Elle travaillait pour une maison d’édition, elle faisait des relectures, des traductions et passait donc le plus clair de son temps devant son ordinateur. J’avais vite compris que, côté cœur, pour elle aussi c’était le calme plat. La vie en commun livre petit à petit tous les secrets et les habitudes de l’autre. C’est ainsi que j’avais peu à peu découvert les goûts de Christelle et ses rythmes. Elle n’aimait pas se lever tôt, pratiquement je ne la croisais jamais le matin, ou alors elle déambulait comme une somnambule. J’essayais de faire le moins de bruit possible pour ne pas la réveiller quand je me levais pour aller travailler. En revanche, elle veillait tard le soir et je voyais un rai de lumière sous sa porte si je me relevais dans la nuit. C’était bien ainsi, nous n’avions pas de problèmes pour l’occupation de la salle de bains, ni le soir ni le matin. Finalement, on ne se croisait guère que pour les repas du soir, très succincts, que nous avons vite pris l’habitude de partager. C’était un moment de ...
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