1. L'animal qui est en toi


    Datte: 05/08/2018, Catégories: f, fh, Collègues / Travail vacances, parking, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, pénétratio, fsodo, amourpass, extraconj,

    ... et se ferme tel un poisson hors de l’eau, ce petit organe qui, dès qu’elle ne s’occupe plus de lui, vibre comme s’il était animé d’une vie propre, ces flots de cyprine qui ne cessent de s’écouler d’entre ses lèvres, inondant le drap… Tout cela aurait dû me faire disjoncter depuis longtemps, mais ce n’est pas le cas. Par contre, je crois bien que si un missile s’abattait sur l’hôtel ou si la terre s’arrêtait brusquement, je ne m’en apercevrais même pas. Il suffit que je tende la main pour la toucher, il suffit que je me redresse pour l’embrocher. Et, le pire, c’est que je sais qu’elle n’attend que ça… Seulement voilà, si je bouge ne serait-ce qu’une oreille, je ne pourrai plus me raisonner, ma queue va devenir seul maître à bord et je vais l’embrocher, cette petite pute. Et si, simplement, ma queue ne touche qu’un tout petit peu le drap, dans l’état où je suis je vais exploser. Et dans les deux cas j’aurai perdu… Soyons clairs, je me fous de gagner ou de perdre, et je suis certain que Jennifer pense la même chose. De toute façon, tout porte à croire qu’elle a autant envie de moi que j’ai envie d’elle, et qu’une fois ce petit jeu terminé nous baiserons joyeusement sans nous occuper le moins du monde de « qui a gagné ou perdu », et ce, pendant le temps qu’il nous reste à passer ensemble. Seulement, c’est elle qui a initié le petit match, et je ne veux pas la décevoir. J’avoue aussi qu’en même temps j’ai très envie de savoir jusqu’où elle va aller, et combien de temps je ...
    ... serai capable de résister. Une fois de plus, j’ai le cœur prêt à exploser lorsqu’elle s’arrête brusquement. — Mais baise-moi, à la fin ! Je n’en peux plus ! Malgré mes yeux hagards, malgré mes mains tremblantes, malgré mon souffle court, malgré mon cerveau qui semble avoir émigré dans ma queue, j’arrive quand même à sourire. — Je t’avais bien dit que tu n’arriverais pas à te branler devant moi… Tu as eu peur de jouir, et sur ce point j’ai gagné… Là, à ma grande surprise, elle se précipite dans mes bras, mais sa démarche n’est pas, de toute évidence, celle à laquelle j’aurais pu m’attendre. Elle se blottit tout contre moi, des larmes coulent le long de ses joues. — Tu n’es qu’un immonde salaud. Oui, tu as gagné cette manche, mais je gagnerai la belle. Quelques minutes plus tard, calmée, elle se retourne comme pour essayer de se rendormir, et éteint la lumière. — Je m’en fous, demain je t’aurai. Tu vas craquer, tu vas me baiser, je te le jure. Là-dessus, la fatigue l’emporte sur la tension nerveuse, et nous sombrons dans les bras de Morphée. ---ooo0ooo--- Le lendemain matin, c’est la lumière du jour qui filtre au travers des persiennes qui me réveille. Je me retourne, Jennifer n’est pas là. Aussitôt, mon esprit déraille, quel mauvais tour est-elle encore en train de me préparer ? Je n’ai pas le temps de m’inquiéter, la voilà qui réapparaît. Toujours aussi belle, toujours aussi nue, elle porte simplement un plateau et deux tasses de café. Du coup, à mon corps défendant, Marcel se ...
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