L'animal qui est en toi
Datte: 05/08/2018,
Catégories:
f,
fh,
Collègues / Travail
vacances,
parking,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
pénétratio,
fsodo,
amourpass,
extraconj,
... redresse, quasiment aussi raide qu’il l’était la veille. — Ah, évidemment, si tu me prends par les sentiments, sourit-elle. Je me dis que de nouveau je vais vivre l’enfer – certes, un délicieux enfer – mais elle reprend. — Je te rappelle que, normalement, nous sommes venus ici pour travailler. Et oui, avec tout ce binz, nous aurions peut-être un peu tendance à l’avoir oublié. — Et nous avons rendez-vous en bas, dans une heure. Alors, après une douche prise ensemble dans la même salle de bains – juste pour être bien certain que l’autre ne se livre pas à une petite branlette libératoire – il est admis d’un commun accord que les hostilités ne reprendront que le soir. En attendant, il est temps pour nous de nous habiller, costume strict pour moi, le même tailleur que la veille pour elle. La matinée s’écoule tranquillement, comme pour la plupart des stages. Présentation, définition des objectifs, méthodologie, exposé des travaux pratiques, la routine, quoi. Après un repas pris en commun où nous faisons connaissance avec le reste de l’équipe, puisque, bien qu’appartenant tous à la même multinationale, nous ne nous sommes jamais rencontrés, les choses sérieuses débutent. Après deux ou trois trucs sans grand intérêt et destinés, cela crève les yeux, à justifier le nombre d’heures passées devant nous par nos formateurs, il nous est demandé d’évaluer notre niveau en anglais. Donc, de façon assez classique, nous nous retrouvons tous dans de petits box insonorisés, où nous discutons, par ...
... micro interposé, avec un autre membre de l’équipe. Bien entendu, il est prévu un petit scénario pour que nous ayons besoin d’utiliser quelques termes techniques, et le prof, appelons-le comme ça, a la possibilité d’intercepter la conversation de son choix. Le plan prévoit que nous changions d’interlocuteur toutes les cinq minutes, et au bout d’un certain temps, je me retrouve bien évidemment en ligne avec Jennifer. Après la conversation classique, où je lui explique longuement que le module X42 ne s’adapte pas sur le caisson B24 faute d’un adaptateur W16B, et où elle me répond d’essayer le WR32 en association avec le CB16, elle dévie sur autre chose. La discussion s’effectue en anglais, mais je vous la traduis dans la langue de Molière pour plus de facilité. — Et sinon, ça va, toi ? Parce que moi, ça ne s’arrange pas.— Pourquoi ?— Parce que j’ai mis la même chose qu’hier…— Oui, et alors ?— Alors, je te rappelle qu’hier tu as déchiré quelque chose que je n’ai donc pas pu remettre aujourd’hui. Et dans l’état où je suis, ce n’est pas vraiment facile… La bourrique ! Elle est tranquillement en train de me dire que, soi-disant par ma faute, elle se balade depuis le matin sans culotte au beau milieu de tous ces messieurs. Bon, certes, il y a quelques femmes dans le groupe, mais cela ne change rien à l’affaire. Du coup, me voilà reparti avec une trique d’enfer, un barreau de chaise digne de Fidel Castro dans ses plus belles années. — Tu sais qu’on peut nous entendre, là ?— Oui, mais ...