1. L'animal qui est en toi


    Datte: 05/08/2018, Catégories: f, fh, Collègues / Travail vacances, parking, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, pénétratio, fsodo, amourpass, extraconj,

    ... as déjà pratiqué ? Euh… je veux dire, beaucoup ?— Oui, pas souvent, et il y a longtemps.— Tu n’as pas peur que je te fasse mal ?— Non, et quand bien même, ça fait partie du jeu. Alors, tu acceptes ?— Je vais essayer. Et puis, aujourd’hui, c’est à moi de t’obéir… Cela fait une petite heure que nous roulons, le ciel est bleu, l’air est délicieusement doux et embaume les mille parfums de la campagne, les oiseaux chantent, les tas de pavés sont en fleurs, euh… non, je m’égare… Sur cette petite route qui serpente à flanc de coteau, je m’attends à chaque instant à ce que Jennifer me demande de m’arrêter. L’endroit est propice aux galipettes, la plupart des parcelles sont clôturées par des haies mais n’ont pas de barrières, sans oublier les arbres qui tous semblent vouloir nous offrir leur ombre bienfaisante. Mais Jennifer ne dit pas un mot, ou en tout cas pas ceux que j’aimerais lui entendre dire. Et puis, soudain, au détour d’un virage, un petit village. Quelques maisons adossées à flanc de colline, l’église en plein milieu, et de toute évidence très peu d’habitants comme en témoigne l’état de délabrement de beaucoup de bâtisses qui pourtant furent, c’est encore visible, absolument superbes. — Arrêtons-nous, dit-elle, j’ai envie de me dégourdir les jambes. Tandis que nous nous promenons dans ces ruelles désertes, la main dans la main, je ne peux m’empêcher de penser à ce qu’elle m’a réclamé tout à l’heure. Je ne sais absolument pas comment je devrai m’y prendre quand elle me le ...
    ... demandera… Au détour d’une rue, un ancien bistrot. Si nous n’avions pas vu ces deux voitures garées sur la place, tout à l’heure, et si nous n’entendions pas cette radio venue d’on ne sait où, nous pourrions penser que ce village a été totalement abandonné. La cour de ce café est pleine d’herbes folles, encombrée de bouteilles vides et de cochonneries diverses, mais on dirait bien que là-bas, tout au fond, la porte d’entrée est restée ouverte. Jennifer l’a vu et me tire par la main. — Viens, suis-moi… Aussitôt le seuil franchi, nous avons l’impression d’avoir changé de siècle. Visiblement, rien n’a bougé depuis les années soixante, les vieilles affiches vantant le Cinzano ou le Quinquina, le thermomètre hors d’âge, les tables poussiéreuses aux banquettes de skaï explosées, tout cela est d’époque. Elle m’attrape par la main. — Encule-moi… Devant mon manque d’empressement à m’occuper d’elle, elle insiste. — Encule-moi, ici et maintenant. Je le veux… Ben voyons… Même s’il n’y a visiblement personne alentour et que les vitres des fenêtres sont couvertes de poussière, il n’y a pas d’endroit où nous pouvons être sûrs de ne pas être vus. Sauf, peut-être, derrière le comptoir de zinc, tout près de la porte d’entrée. Alors, je l’emmène derrière ce fameux comptoir. Je laisse traîner mes mains sur son corps, mais elle ne réagit quasiment pas. Son regard froid me signifie qu’elle attend quelque chose, qu’elle ne désire rien d’autre… Alors, en désespoir de cause, je m’agenouille et passe ...
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