Lettres d'une femme mariée - 4
Datte: 08/08/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
collection,
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
pénétratio,
journal,
lettre,
confession,
... longtemps interrompu comme s’il s’était arrêté à l’instant… — Je suis devenu ce qu’on peut appeler un séducteur obsessionnel, ou avec moins de complaisance un vrai queutard ! Chaque jour, j’étais à la recherche d’un bon plan qui me permette de satisfaire mon désir sexuel envahissant. Évidemment, je me suis pris de nombreuses « baffes », je me suis fait poser bien des lapins. J’ai entendu probablement plus qu’aucun homme de la part des femmes des phrases du type : « Vous n’êtes pas mon genre ! », « Ça ne m’intéresse pas ! », « Laissez-moi tranquille ! »… Mais je dois aussi avouer que, plus que bien des hommes, j’ai connu aussi la satisfaction de jouir du corps des femmes. Je veux dire que j’ai eu un nombre très important de partenaires sexuelles… Il s’est arrêté un court moment. Il semblait un peu honteux, ou plutôt craintif du jugement que je pourrais porter sur lui. Mais il continua, avec la même détermination, à se livrer encore, comme pour se libérer. — Mais je n’en tire aucune fierté particulière. Je n’ai pas voulu constituer un tableau de chasse, une quelconque collection de conquêtes… J’avais seulement besoin de cela pour me sentir vivant et me sentir rassuré… Aujourd’hui, je n’ai pas vraiment cessé d’avoir cette dépendance et cela, je m’en rends compte malgré notre relation. Vous êtes arrivée dans ma vie comme la première femme, depuis celle qui est devenue « ma femme », pour laquelle j’ai un désir si fort que notre relation dure. Je ne sais pas ce qui se passe en ...
... moi quand je suis à vos côtés, mais j’ai envie que cela soit différent. Et c’est vrai que j’ai déjà vécu avec vous des sensations, des situations, bien différentes de celles que j’ai connues avec les autres. Vous êtes la seule envers qui j’ai éprouvé à un tel point ce besoin de percer l’intimité en exprimant dès le premier jour, cette exigence qui a dû vous paraître plutôt tyrannique… C’est que dès que je vous ai rencontrée, j’ai eu peur de perdre quelque chose de vous. Je vous connaissais à peine que j’étais déjà terriblement jaloux… C’était de l’audace autant que de la folie qui m’a fait, sans même réfléchir, vous demander de constituer cette correspondance ! Vous auriez pu me prendre pour un fou, vous enfuir aussitôt, et c’est alors ce que j’ai cru que vous alliez faire !… Quand j’ai vu que vous étiez prête à accepter, je me suis senti comme le plus comblé des hommes… Je me suis dit alors que même si vous aviez une relation avec un autre, et en l’occurrence votre mari, vous ne me tromperiez pas tout à fait puisque vous étiez prête à m’offrir bien plus que votre corps superbe… le cœur même de votre intimité… Je savais déjà que vous n’alliez pas me mentir et je n’ai pas cessé d’avoir cette confiance en vous qui me fait tellement défaut avec les autres femmes ! Sa diction précipitée sous l’effet de l’émotion, le força à reprendre son souffle, et après avoir bu une nouvelle gorgée : — Vous êtes la seule aussi à qui je raconte autant que je le peux cette torture mentale que j’ai ...