Lettres d'une femme mariée - 4
Datte: 08/08/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
collection,
jalousie,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
pénétratio,
journal,
lettre,
confession,
... connue et que je connais encore, parce que c’en est une et qui fait que j’ai constamment la sensation de courir après ma propre vie ! Je sais que vous pouvez comme beaucoup de femmes, penser que je ne suis qu’un séducteur superficiel et un peu primaire… mais dès le premier jour, j’ai eu cette assurance que je pourrai me confier à vous ! Il n’attendait évidemment pas vraiment de réponse, mais je voulus malgré tout le rassurer par un tendre sourire qu’il ne pouvait percevoir comme de l’ironie. Il a fait une plus longue pause afin que l’un comme l’autre nous puissions nous restaurer. Je le regardais avec plus d’affection que jamais. Ce qu’il venait de me dire était tout le contraire de ce que je croyais ! C’est vrai qu’au tout début son apparence m’a surtout fait penser à celle d’une sorte de macho un peu arriviste, très dans l’extérieur, plutôt imbu de lui-même, à la fausse assurance et qui manquait de finesse. Je dois même ajouter que, loin de m’éloigner de lui, cette apparence m’a fait littéralement succomber, et j’en étais la première surprise ! Mais ce qui m’a surprise bien davantage c’est de découvrir un être plein de finesse, à la diction soignée et tout en nuance qui était en complet décalage avec son apparence et certains de ses actes… Quand je l’écoutais parler, ce n’était plus seulement la différence qui était entre nous qui me séduisait chez lui, mais ce même goût du détail dans l’expression de nos sentiments. C’est quelque chose que je n’ai jamais rencontré ...
... jusqu’ici… et pas même avec toi qui as souvent tant de mal à te livrer. Ce qui fait que je me suis très vite sentie à l’égal de lui, c’est dans cette capacité à se dévoiler avec une telle impudeur mais aussi avec ce goût du « bien parler », cette volonté de restituer au mieux l’essence de ce que l’on ressent… Tu peux croire ainsi que lorsque je retranscris de façon si directe les échanges que j’ai avec lui, un peu comme si je les avais enregistrés, je transforme la réalité… Mais tu dois savoir que je m’efforce d’être la plus fidèle possible à ce qui s’est passé. Tu connais en cela ma capacité à restituer des dialogues entiers de films que j’aime. Je te dis que cela m’est facile, car j’ai l’impression alors que ces dialogues sont un peu les miens… Bizarrement, c’est aussi ce qui se passe avec Michel. Je ne suis pas lui, mais sa façon de parler est un peu la mienne… C’est au moment où je m’y attendais le moins qu’il a continué : — J’ai même imaginé les deux premiers jours, car immédiatement je vous ai perçue à la fois comme la maîtresse que je voulais garder et comme une confidente… J’ai cru que je pourrais vous rester fidèle, je veux dire en ne convoitant plus le corps d’autres femmes… Et puis le jour suivant, j’ai éprouvé le besoin de faire venir Muriel avant que vous ne soyez arrivée… et je n’ai pas pu m’empêcher de la prendre en levrette, affalée sur mon bureau en caressant son joli cul. J’ai réalisé du même coup que j’étais totalement incapable de me passer du contact d’un corps ...