Une journée sur les chantiers
Datte: 09/08/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
fplusag,
neuneu,
Collègues / Travail
facial,
Oral
pénétratio,
fsodo,
... temps, l’un lui inondant les boyaux, l’autre lui arrosant la face et les seins. Elle se sent légère et libérée, elle pense à Spinoza qui disait :« être libre c’est réaliser sa nécessité ». En les voyant descendre les escaliers, Camille ne peut s’empêcher de lancer à Vladimir : — T’as bien vu que je t’ai pas écrasé ! Et puis je fais exactement 96 kilos, et je suis au régime… ---oooOOOooo--- La voiture dévale des routes flanquées d’arbres. Une pluie intense gicle sur le pare-brise et les essuie-glaces tracent sans cesse sur la vitre des demi-cercles mouillés. Nous nous arrêtons à un feu puis papa prend à droite, puis à gauche et avance. Arrivé à une boulangerie, il la contourne à droite, avance encore une centaine de mètre et s’arrête net devant une petite villa jumelée. — Allons, on va voir Mokhtar et Vladimir, me dit papa en s’assurant de la bonne fermeture de mon anorak. La petite porte du jardin en panneaux de bois est ouverte, nous entrons. Une vieille dame ripolinée, visage de sorcière, nous accueille avec une tronche bien sombre. Ce n’est pas le meilleur accueil qu’on puisse me faire, cette dame me fait peur. — Bonjour madame Dumont, lui lance papa.— Bonjour Monsieur Karim, je peux vous dire que vos gars n’avancent pas du tout, trois jours et ils ne sont qu’au décollage, lui répond la dame, l’air bien fâché.— On va voir ça tout de suite madame, mais je vous assure qu’ils sont bien sérieux, je vous ai mis les meilleurs. Nous arrivons juste devant elle, elle me jette ...
... un regard que je n’apprécie pas du tout. — Mon œil, les meilleurs, le grand est trop vite fatigué et le vieux n’arrête pas de brûler des gitanes. Nous arrivons à son niveau. — Je vous présente mon fils, Zozou, il ne parle pas.— Ah le pauvre, répond la vieille, son regard devient soudainement plus attendri. Je ne la vois plus comme une menace immédiate, mais je maintiens ma méfiance à un certain degré. Nous entrons dans la maison et la vieille nous colle au pas. L’espace complètement vidé me choque. Mokhtar est face à un mur à côté d’un grand aspirateur dont le balai dégage énormément de vapeur. Quand à Vladimir, il est courbé sur le guidon d’un grand appareil cylindrique qui émet un bruit assourdissant. Tout à coup la vapeur disparaît et le bruit s’évanouit. Mokhtar et Vladimir lâchent leurs machines et se dirigent vers nous. — Bonjour patron, ah c’est Zozou, c’est une bonne surprise, dit Mokhtar.— Salut Zozou, ça fait longtemps qu’on ne t’a pas vu, dit Vladimir.— Alors les mecs, où en êtes-vous, leur dit papa.— Standard patron, ce soir on aura terminé le ponçage et le décollage, tu peux nous ramener la peinture, on commence demain. Inch’allah, dit Mokhtar.— OK les mecs, je vais le faire tout de suite, répond papa en faisant un clin d’œil à la vieille, je vous ai dit qu’on est dans les clous madame, auriez-vous une heure pour venir choisir la peinture ?— Bien sûr Monsieur Karim, juste une minute pour mettre mon imper, lui répond la vieille du bout des lèvres avec un air de ...