1. Une journée sur les chantiers


    Datte: 09/08/2018, Catégories: fh, fhh, fplusag, neuneu, Collègues / Travail facial, Oral pénétratio, fsodo,

    ... déception. Vite, elle monte les escaliers l’échine courbée, une main accrochée à la rampe. À l’instar de sa gueule, j’imagine son derrière osseux et fripés. Elle me dégoûte. Papa fait le tour de l’espace avec Mokhtar et Vladimir. La vieille redescend emmaillotée dans un grand manteau en plastique rouge, la tête couverte avec un capuchon. Elle serre dans une main tremblante un sac en cuir délavé. — Les mecs, on en a pour deux heures, je vais vous laisser Zozou, dit papa en s’adressant à Mokhtar, puis il se tourne vers moi et me dit : tu reste sage Zozou, je ne vais pas tarder. Dès que papa et la vieille ont disparu, Mokhtar me prend par la main et me dit : — L’ami Zozou, je suis bien content de te retrouver, tiens, on va faire une petit pause pour toi. Mokhtar allume une cigarette et Vladimir me ramène un tabouret. En m’asseyant, j’ai dû mettre la main sur ma braguette pour ajuster la position de ma queue qui bande depuis que j’ai vu papa défoncer Aïcha. Vladimir et Mokhtar me regardent d’un œil curieux. — Tu vois Mokhtar, je pense qu’il mijote là dedans, le Zozou.— C’est vrai, il paraît bien bander, le petit Zozou.— Oh que oui, en plus t’as vu la bosse, ça doit être pas mal ce qu’il a là-dedans.— Oh oui, le vilain !— Je ne pensais pas que les idiots bandaient, moi, renchérit Vladimir.— Peut-être pas tous les idiots, mais notre ami Zozou, il le fait bien, depuis de années déjà.— Oh la pauvre, il doit se la frotter alors.— Eh oui, comme toi, du moins, lui, il a une excuse. ...
    ... Ils se regardent ensemble en échangeant des petits sourires. Ils se tournent lorsque nous entendons des pas descendant les escaliers. — Vous êtes où les mecs, dit une voix féminine bien douce.— À l’entrée, Camille, nous avons un invité, répond Mokhtar. Les pas se rapprochent, puis apparaît une grande dame potelée, un grand sourire sur sa face d’ange. Sa vue m’a complètement rassuré.— C’est qui ? dit-elle— Zozou, le fils du patron, un pauvre idiot mais qui est très gentil, répond Vladimir.— Ah oui, Bonjour Zozou, moi c’est Camille, répond la dame en me regardant.— Il ne parle pas, dit Mokhtar, le pauvre a eu un accident à quatre ans et depuis il est malade.— Je vois, le pauvre, mais je vous dis, c’est tant mieux pour lui, les règles de ce monde lui échappent et il ne doit pas s’emmerder dans ce putain d’univers.— Ça, c’est de la philosophie, Camille, trop dur pour nous.— Et puis vous avez vu sa bosse ? crie-t-elle soudain.— Uh Uuuh, fait Mokhtar en clignant d’un œil. Tous les trois se mettent à sourire en échangeant des regards malicieux. Elle me fixe de ses grands yeux bleus. — Tenez, je vais lui offrir un café, il sera mieux là-haut, et puis vous, les mecs, il faut vous appliquer, ma mère jure de vous faire virer.— Elle comprend rien la vieille, et veut tout savoir, lui répond Vladimir— Faites semblant les mecs, le monde ne marche que comme ça, c’est l’apparence qui compte, l’essence tout le monde s’en fout, t’as beau bosser comme un âne, ça sert à rien si tu ne mets pas les ...