1. Catherine, Annie, Paul et moi


    Datte: 11/08/2018, Catégories: fh, ff, hh, Collègues / Travail Oral pénétratio, amourcach,

    ... moi. Ce matin Catherine est assise à son bureau devant la porte d’entrée et porte un chemisier blanc fermeture dentelée, un pantalon noir et des escarpins blancs talons mi-hauts. Comme toujours, elle est d’un chic impeccable, bien que populaire. Je me rapproche de son bureau en entrant, elle lève ses yeux et me fait un grand sourire. — T’as pas bien dormi hier soir, me dit-elle, ça se voit.— Euuh, dis-je en clignant des yeux et vérifiant une autre fois que je me suis bien rasé avant de partir de chez moi.— Monsieur Bourdon ne sera pas là de la semaine, dit-elle.— Tant mieux alors, et Claude ? Claude est mon patron direct, le chef du département où je suis, c’est à dire qu’il est du même poids que Paul, bien que Paul soit mieux apprécié, paraît-il, par Monsieur Bourdon qui dans cinq ans partira à la retraite. Je pense à ma chemise Pierre-Cardin foutue chez elle par une tache d’huile de deux centimètres. — J’ai rien de précis, mais il n’est pas encore arrivé, il se peut qu’il soit en rendez-vous.— Sois un amour, tu me sonnes dès qu’il arrive.— J’y manquerai pas. Elle sourit, comme si elle compatissait, loin de se douter que j’ai passé la nuit à boire et à penser à elle et à Paul et à leur futur mariage et à comment je vais devoir me conduire pendant la cérémonie alors que je serai témoin. — Oh, attends, dis-je en me souvenant du dîner chez elle. C’était génial vendredi, et tu étais magnifique.— Oh, merci, me dit-elle en baissant les yeux de timidité. Annie m’attend au bureau ...
    ... et, dès que je lui fais la bise, elle me prévient qu’elle m’a appelé exactement sept fois hier et que je n’ai pas répondu et qu’elle s’est inquiétée pour ma santé vu que je n’étais pas en grande forme vendredi soir. Du coup, je sais quoi répondre et je lui dis que j’étais effectivement malade et que j’ai passé ma journée couché. Je ne sais pas comment elle a pu me croire, avec ma gueule de bois de ce matin. — Est-ce que t’as entendu les infos ce matin, lui dis-je, apparemment il y a du grabuge en Asie du sud.— Oui, ils en ont parlé hier soir aux infos de onze heure sur « i-Télé », il y a des confrontations entre minorités. J’ai tenu à la prévenir car c’est elle qui s’occupe des destinations Asie et Amérique du sud. Elle va devoir contacter les hôtels proches de la région et se rassurer que notre clientèle est en sécurité sinon elle va devoir informer la direction pour envisager les plans de rapatriement et la réorientation des clients qui doivent se rendre dans la région les prochains jours. À midi, on réalise que la dépêche était exagérée et qu’il n’y avait aucune crainte, Annie peut ainsi lire tranquillement son Marc Levy sur un banc du parvis de la Défense après avoir grignoté un sandwich échantillon de chez Paul le boulanger tandis que moi, je lis mon Houellebecq à côté d’elle en mangeant un « Royal with Cheese » de chez Mac-Do et en pensant à Travolta dansPulp Fiction. Pendant plus d’une demi-heure, on n’a pas parlé. — On dîne ensemble ce soir ? me dit-elle, cinq minutes ...
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