Catherine, Annie, Paul et moi
Datte: 11/08/2018,
Catégories:
fh,
ff,
hh,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
amourcach,
... avant la fin de la pause.— Je peux pas ce soir, lui dis-je, j’ai prévu de manger avec ma mère. (Je mens).— Demain, alors.— Je joue au foot à Bagatelle.— Mercredi ?— Oui… OK, je lui réponds en pensant que c’est assez loin pour que cela ne me tourmente pas immédiatement.— Je suis désolée pour vendredi soir, dit-elle en baissant les yeux. Elle paraît émue. — Tu étais impeccable !— T’as aimé alors, me dit-elle soulagée, le teint rosissant comme une vierge. Je prends un long temps pour répondre, craignant qu’elle prenne le moindre compliment pour une déclaration d’amour, alors qu’elle me regarde droit dans les yeux. — Oui, c’était bien… très bien, dis-je en regardant ma montre pour détourner son attention sur l’heure qui avance, puis je me lève et elle se lève avec moi. Avec Catherine, un mois avant son mariage Catherine m’appelle alors qu’Annie vient de quitter le bureau pour faire du shopping aux galeries de la Défense, les soldes de juillet ont commencé il y a quelques jours. Elle me demande de dîner ensemble ce soir, en tête à tête et sans prévenir personne, et comme je comprends qu’il y a des confidences en l’air, j’accepte sans rechigner. Catherine porte une veste de lin sur un T-shirt en coton rose et un jean blanc qui lui serre les hanches, des boucles d’oreilles en cristal, émail et plaqué or et des ballerines en satin gris. Les ongles courts et plats, vernis transparent légèrement laiteux. Je porte une veste en lin, un pantalon et une chemise en coton, tout en noir. ...
... Il y a une attente d’une demi-heure debout devant le couscoussier « Chez Hamadi » à une ruelle du boulevard Saint-Germain. Je donne un euro à une bande de punks et de chiens qui passent par-là, juste pour impressionner Catherine. Nous parlons du boulot, de Monsieur Bourdon et des deux nouveaux arrivants dans la division, qui sont de mon âge et qui ont une meilleure position que moi. Catherine me confirme qu’ils sont nuls à chier et que M. Bourdon n’en est pas très satisfait. Nous évitons de parler de Paul et d’Annie, ainsi que de Claude et de Sylvie qui vont bientôt annoncer leurs fiançailles (d’après Annie). En me parlant, Catherine détourne le regard, ne voulant certainement pas croiser mes yeux qui la scrutent avec convoitise. Je tente régulièrement de lui coller au corps, mais elle m’évite par des petits déplacements. À table, je tente le tout pour le tout avec un regard dans lequel je mets toute mon âme et au-delà, nos yeux se rencontrent, son regard est vague, quelque chose de doux et de triste perce dans ses grands yeux châtain. Après, le silence prend le dessus, ses yeux baissés, le regard perdu sur la table. Nous sommes servis d’un couscous mouton et légumes, la semoule arrosée est légèrement rose. Pour le vin, c’est un gris tunisien. — Je veux te parler de Paul, dit-elle alors que nos assiettes sont à moitié vides. Ce dont je me doutais fort, elle trempe ses lèvres dans son verre. — Ah… oui ? dis-je en feignant la surprise, en balançant le regard sur sa poitrine ...