1. Mister Hyde - 1


    Datte: 15/08/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... complétait une petite entrée en partie bouffée par l’escalier qui menait au loft. Le tout faisait partie d’un ensemble plus vaste, un ancien hôtel particulier du XVème siècle scindé en trois appartements distincts. C’était à la fois immense et petit mais tout cela avait une gueule folle. Il enviait Frédérique de vivre désormais dans un pareil endroit. Il ferma le robinet d’une main grelotante, il était resté sous le jet glacial trop longtemps, à se perdre dans ses souvenirs. Prestement, il se bouchonna afin de ramener un peu de chaleur dans son corps. Puis il se rhabilla. L’habitude de dormir nu (ou juste couvert d’un caleçon), l’obligeait à cet exercice. Il refusait de croiser Frédérique en tenue d’Adam. Il y avait encore dix jours, cette situation ne l’aurai pas gêné, il aimait se promener nu chez lui et ne fit jamais mystère de cette habitude à sa compagne. Mais elle ne l’était plus et il n’était pas chez lui mais chez elle. La différence était de taille. Très vite, il s’engouffra dans la chambrette qu’il s’était attribué pour les deux nuits qu’il devait passer ici avant de repartir pour Paris. Avec un peu de chance, l’installation de l’appartement serait terminée plus rapidement que prévu et il pourrait fuir ce lieu de tentation. Il le savait déjà, son principal regret serait, en partant, de ne pas voir Jean. Son petit lui manquait mais il devait se rendre à l’évidence, mieux valait qu’il puisse s’installer dans un appartement rangé que de subir le désordre de ...
    ... l’installation. Cette constatation le rasséréna, il s’allongea calmement sur le matelas jeté par terre comme un bas flanc. Il lisait quand le bruit de l’eau tombant en cataracte dans la baignoire vint troubler sa concentration. Aussitôt, il imagina Frédérique dans le plus simple appareil, ses seins jolis et lourds de lait, son ventre encore un peu lâche de sa récente grossesse, ses cuisses nerveuses, sa peau blanche de blonde… Il lui fut impossible de calmer son désir : une érection pesante lui prit le bas du ventre. Il eut beau reprendre sa lecture, la magie des mots n’opérait plus. L’oreille aux aguets, il tentait de deviner les gestes et les déplacements de la belle en fonction des clapotis de l’onde. Très vite, ses mains s’arrondirent comme pour posséder les seins, coinçant, entre leurs phalanges, les tétons gonflés. D’un mouvement lent et subtil, il les faisait rouler entre ses doigts sans les pincer. Il sentait la poitrine se gonfler sous ses paumes, la respiration s’accélérer ; la bouche de Frédérique ahanant le désir qui montait en elle. Les yeux fermés, il savourait son rêve, ses mains remontaient vers la gorge et les épaules de la douce. Il la caressait tendrement, descendant le long des bras, faisant une incursion sur le ventre puis remontant vers la poitrine dure et tendue par le plaisir… Le jeu aurait pu durer indéfiniment. Il fut interrompu brusquement. - Frédéric… Frédéric tu m’entends ? - Oui grogna-t-il, assez mécontent de l’arrêt brutal qu’elle lui imposait. - J’ai ...
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