Une mise en situation réconfortante
Datte: 16/08/2018,
Catégories:
fff,
fplusag,
jeunes,
Collègues / Travail
profélève,
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... aussi ajusté je n’ai qu’un protège-slip comme dessous, s’excuse-t-elle en désignant la bande de coton collée sur la couture d’entrejambes, mais vous pouvez en user comme de la culotte de Marie. Le ton sans affectation dément l’apparente insolence des mots. Les autres se déculottent à leur tour en essayant d’imiter son attitude calme, sereine malgré l’incongruité de sa situation. — C’est évident, Patricia, mais vous saviez que je le savais déjà, n’est-ce pas ? Quant à votre offre, je vois d’ici que cet accessoire d’hygiène est à changer, souris-tu, avant d’ajouter : Vous pouvez aussi bien libérer vos chevilles, maintenant. Et c’est valable aussi pour toutes celles qui ont eu la bonne idée de venir en jean. Vous mettrez votre tablier de soubrette pour maintenir un minimum de décence entre nous, après avoir déposé vos culottes sur le dossier de votre chaise, bien sûr ! Tandis que Marie, à mes pieds, termine mon habillage en s’appliquant à nouer les sandalettes (qu’il est bon d’avoir cette position dominante, mon Dieu !), je contemple le spectacle, assez cocasse je l’avoue, de toutes ces gamines la culotte aux chevilles. À part Agnès, Céline et Déborah, elles avaient choisi de mettre un jean. Les voilà aussi embarrassées que moi il y a dix minutes. Je me paie le luxe de les toiser avec dédain. Il me faut entrer dans mon rôle de bourge, après tout ! Marie s’éclipse discrètement. L’image de moi que renvoie le miroir est tout à fait séduisante : la bonne coupe de la robe et la ...
... juste hauteur des talons avantagent ma silhouette, le décolleté carré délicatement souligné de dentelles met en valeur la rondeur de mes seins soutenus par une lingerie de qualité. Il ne manque qu’une séance chez le coiffeur… Tant pis ! Je me sens déjà assez sûre de moi pour prendre l’initiative. — Eh bien, dis-je avec impatience, il me semble avoir précisé que ma demande était urgente. Dois-je encore attendre longtemps ?— Pardonnez-nous, Madame, vous avez tout à fait raison, réponds-tu en m’approuvant d’un signe de tête. Je vous fais servir à l’instant. Magali, ne traînez plus, Madame attend vos services. Céline, la commande de Madame est-elle prête ? Magali s’assure en hâte du bon ajustement de son tablier blanc. Elle en lisse fébrilement un pli malvenu et se dirige vivement vers moi. Son top noir ne dépare pas. Elle n’a pas eu le loisir de remettre ses ballerines, mais a la présence d’esprit de se tenir sur les orteils pour conserver une démarche gracieuse. Je vois que tu lui en accordes crédit et je l’accueille d’un demi-sourire lassé. — Ah, enfin ! C’est bien, mademoiselle. Pouvez-vous m’aider à me dévêtir ? Ces journées de shopping sont si fatigantes…— Bien sûr, Madame, à votre service, répond-elle en esquissant un semblant de révérence, avant de se placer dans mon dos.— Magali ! Ta voix sèche me fait presque sursauter comme elle. — Combien de fois vous ai-je rappelé la première suggestion à faire dans ce cas ?— Oh pardon, madame Aline ! Oui, oui, bien sûr, se repend Magali ...