Le stagiaire italien
Datte: 18/08/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
extracon,
Collègues / Travail
cérébral,
intermast,
Oral
pénétratio,
confession,
coupfoudr,
amourpass,
... de l’autre côté de la porte. Évidemment, à ma sortie, il essaie de me prendre dans ses bras, je lui échappe plus ou moins jusqu’au palier, et lui fais remarquer que je vais être en retard au bureau. Il s’éloigne tête baissée, enfourche sa moto et démarre à vive allure. J’ai bien du mal à remettre mes idées au clair pendant toute la journée. Cela échappe heureusement à mon boss, mais pas à Sandrine, qui m’assaille de questions dès qu’elle me voit : — Tu en fais une drôle de tête, aujourd’hui ! As-tu rencontré un nouveau Prince Charmant ce week-end ? Tu m’as finalement écoutée ! J’élude ses questions insidieuses, saute le déjeuner à la cantine, m’enferme dans mon boulot. De toute façon, une petite diète ne peut me faire de mal. J’annule le déjeuner hebdomadaire du mardi avec Dino sous un fallacieux prétexte, évite tout contact avec lui et ne le croise, rapidement, qu’en présence de tiers. Stéphane est de retour, il m’a ramené un sari indien qui, malheureusement, est d’un fuchsia criard. Lorsque nous nous retrouvons sous la couette, il me prend dans ses bras. Malgré moi, je reste peu sensible à ses caresses, d’ailleurs trop rapides, je trouve ses mains froides et maladroites ; je suis presque sèche quand il me pénètre et je feins le plaisir quand il se déverse en moi. Dino m’aurait-il rendue frigide ? Le train-train de ma vie quotidienne reprend, mon concubin m’annonce un nouveau déplacement aux antipodes en fin de semaine prochaine. Le dimanche, nous déjeunons chez ses ...
... parents puis allons au ciné. J’affronte la cantine avec Dino la semaine suivante, redoutant que le refus de remplir mes obligations de coaching soit interprété comme un aveu de ma part. Je choisis des places au beau milieu de la salle, à proximité d’autres collègues, afin d’éviter tout sujet personnel. Dino tente de croiser mon regard, essaie de me faire du pied sous la table, je reste stoïquement froidement professionnelle. Je pousse la gentillesse avec Stéphane à lui faire sa valise et à l’accompagner jusqu’au taxi pour l’aéroport le jeudi soir. Il ne s’absente que pour dix jours cette fois. Je vais enfin pouvoir m’occuper de moi ce week-end (coiffeur, esthéticienne) et sortir avec des copines. Au moment où je sors ma voiture du parking de la boîte, en ce vendredi soir, je sens une présence derrière moi, me retourne : Dino, un grand sourire aux lèvres, se relève de derrière mon siège où il s’était caché. Comment est-il entré dans ma Twingo ? — Descends tout de suite !— Chuuut, tu vas ameuter toute l’entreprise. Ramène-moi jusque chez moi, ma moto est en révision. Furieuse, j’obtempère. Lorsque nous nous sommes un peu éloignés du parking, il se contorsionne et viens s’asseoir sur le siège avant. J’évite de le regarder, lèvres serrées, l’air le plus menaçant possible. Il pose sa main au-dessus de mon genou, je la repousse sèchement, en faisant une embardée qui me vaut des coups de klaxon du conducteur voisin. — Tout doux, ma belle, nous allons avoir un accident ! dit de son ...