1. Les amants magnifiques


    Datte: 23/08/2018, Catégories: fh, hplusag, jeunes, froid, intermast, facial, Oral pénétratio, amourdura, amourpass, consoler, lieuxpubl,

    ... joues d’Yvan. Elle était heureuse et émoustillée de le revoir sourire ainsi. Elle se disait qu’il était finalement bien loin ce fameux soir…. Le temps passait et Evelyne regarda sa montre. Dix-sept heures quarante. Il écarquilla les yeux. Il n’avait pas vu le temps passer et vu l’heure, il se dit qu’exceptionnellement, la librairie resterait fermée aujourd’hui. Il semblait que leur complicité d’autrefois était à nouveau bien présente et il n’avait, pour tout l’or du monde, aucune envie de la voir s’échapper. Evelyne avait mûri. Il la trouvait changée et irrémédiablement désirable. Son manteau était très légèrement entrouvert et laissait deviner un décolleté qui lui rappelait de bien bons souvenirs. Sa peau, imperceptiblement cuivrée, lui donnait envie. Il connaissait son goût sucré, l’odeur délicate qui s’en exhalait, sa douceur contre lui. Il espérait secrètement que l’intermède du café conduirait à plus d’intimité. Elle s’excusa et se leva pour se refaire une beauté. Yvan pensa que c’était réellement du domaine du superflu mais la laissa néanmoins, rien que pour avoir la grande satisfaction de la dévisager de dos. Son trench épousant de très près ses formes généreuses, il eut une vue plutôt agréable. Il remarqua ses bas-couture, ses sublimes escarpins et des pensées coquines lui embrumèrent le cerveau. Il régnait une douceur plus qu’acceptable, voire même une certaine chaleur dans ce café, et à aucun moment Evelyne n’avait quitté son manteau. Cette remarque ne le ...
    ... quittait plus et attisait furieusement sa curiosité. Evelyne revint près de lui alors qu’il était encore tout à ses pensées. Il la regarda d’un air absent et son sixième sens de femme lui dicta que son stratagème avait fonctionné. Elle se pinça la langue pour qu’un rictus ne vienne pas la trahir et contrecarrer tous ses plans. Yvan remit le manteau qu’il avait posé et se leva, et ce faisant, il huma le parfum délesté par les longs cheveux défaits. Il ne le connaissait pas. Il le trouva sensuel, charnel et envoûtant et se dit qu’il convenait parfaitement à la nouvelle Evelyne, cette sublime femme fatale qui faisait place à la femme-enfant qu’il avait laissé s’échapper quelques mois avant. Dominateur dans l’âme, il refusait d’admettre qu’il avait participé activement à l’échec de leur couple. Car lui aussi, était dans le même doute qu’Evelyne.« Dois-je la voir comme ma sœur ? Mon amie ? Ma confidente ? Ma femme ? Mon amante ? » Lui aussi avait senti ce mal-être, cet état scabreux où il ne se situait pas. Et ce soir, enfin, il savait. Ils sortirent du café, affrontant le froid et maintenant la nuit qui s’était installée. Yvan enlaça son amie et ils se frayèrent un chemin dans les bourrasques. Le vent faisait voler les boucles auburn d’Evelyne et certaines s’emmêlaient dans les boucles brunes d’Yvan. Un photographe aurait pu, s’il avait été présent à cet instant-là, immortaliser ici une prise superbe de volupté et d’esthétisme. Voire d’érotisme. Deux jeunes gens, admirables de beauté ...
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