1. Balade à Lille


    Datte: 24/08/2018, Catégories: fhh, couplus, jardin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, nopéné, amiamour, lieuxpubl,

    ... du matin !— Qui me rabâche en permanence qu’il a un bon self-control ? Hum ? Il soupire, regarde l’heure, se lève et tend sa main pour m’aider à me relever : — Alors, allons-y doucement…— C’est loin ?— Non, pas du tout… Nous avançons un peu dans le mini-parc. Alors que nous arrivons devant un ascenseur du parking que nous contournons, Pascal me désigne quelque chose un peu plus loin : — Tu vois ce pont ? On le franchit, on traverse un petit boulevard et nous serons arrivés à la gare.— Ça va, c’est pas trop loin ! Sur le pont, je peux sentir une agréable brise qui m’entoure et qui s’offre le luxe coquin de s’engouffrer sous ma petite jupe. Quelque part, je me dis que j’aurais dû me laisser lutiner par mon obsédé de mari ; mais le devoir nous appelle : il faut aller chercher Valentin. Il ne s’agirait pas qu’il ait fait tout ce chemin pour rien. De plus, je compte bien m’occuper à fond de mon « jouet » dijonnais ! C’est avec presque dix minutes d’avance que nous descendons dans la gare. Le train de Valentin est bien indiqué : pas de retard, mais pas encore d’indication de quai. Nous n’avons pas le choix, il faut attendre… Attendons… Au moins, ici, il fait frais ! Par contre, en hiver, il doit faire glacial ; cette gare est tout ouverte ! Je questionne : — Pourquoi il y a plein d’ouvertures partout ici ? Entre les fenêtres, le toit, partout ?— Parce que les TGV doivent pouvoir traverser cette gare à pleine vitesse ou presque. À l’origine, les TGV directs, qui ne s’arrêtaient pas ...
    ... à Lille, devaient contourner la ville. Mais l’ancien maire, Pierre Mauroy, voulait faire admirer sa ville, même ne fût-ce que pour un court instant. Du coup, quand un TGV rentre dans la gare, il faut bien que l’air déplacé s’évacue, sinon toutes les vitres sautent !— Ah, OK ! C’est pour cela qu’il y a plein de… Mon téléphone sonne : un SMS ; Valentin m’écrit qu’il entre à présent dans Lille. Au même moment, le numéro du quai s’affiche sur le prompteur. C’est synchrone ! — Eh bien, allons-y ! dit mon mari.— On fait quoi ? On descend sur le quai ou on attend en haut ?— Descendons. Le portable sonne à nouveau : Valentin m’indique qu’il est dans la toute première voiture. Nous prenons l’escalator. Nous sommes à peine arrivés en bas que le TGV entre en gare. Je comprends mieux à présent cette notion de déplacement d’air, bien que le train ne roule pas vite. — Mais il va s’arrêter quand ?— Là-bas au bout, dernier repère…— Tout ça ? Eh bien, il m’aura fait marcher, ce lapin ! Je ne croyais pas si bien dire, d’autant que j’ignorais la suite de la journée ! Le train s’immobilise et plein de voyageurs en descendent. Nous avançons vers l’autre extrémité, à contre-courant du flot humain. — Hé bé ! Y a du monde pour Lille, aujourd’hui !— On dirait… Marchons un peu plus vite, sinon il risque de prendre l’escalator là-bas et on va le louper. C’est alors que mon portable retentit ; Valentin me demande où je suis. Il est sans doute déjà sur le quai, mais je ne le vois pas car il y a plein de ...
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