1. Il jouait Beethoven


    Datte: 27/08/2018, Catégories: f, ff, fffh, fbi, hplusag, jeunes, bizarre, collection, amour, fsoumise, fdomine, ffontaine, pied, Masturbation massage, fdanus, jouet, attache, BDSM / Fétichisme poésie, nostalgie, amourpass,

    ... a étalées sur des corps de femmes qu’il a tenues dans ses bras au cours sa vie. Bien sûr, avant de procéder, il aurait pu nous demander notre avis sans faire de mystère, mais ce n’était pas le style du personnage et beaucoup auraient refusé. Avant même de se rhabiller, les plus curieuses inspectent le contenu de l’urne pour en découvrir le mécanisme. Il ne s’y trouve pratiquement plus de cendres, mais il y a un message sur une feuille de papier pliée en quatre indiquant que celles qui sont vraiment fâchées sont autorisées à pisser dans cette cavité, à condition que ce soit en public. Mais personne n’a le cœur à le faire. Le plaisantin est déjà pardonné pour sa dernière frasque, et la fête est finie. Fidèle jusqu’au bout, Gilbert balaye le sol pour recueillir ce qu’il reste de son patron et le remettre dans l’urne, mêlé de la poussière de nos pieds. S’il le veut, qu’il m’étreigne de cette étrange manière. Pour prolonger ce contact, je ne vais pas me doucher tout de suite, et transporte, collés à mon épiderme, des fragments de celui que j’aimais en conduisant sur le chemin du retour. Une fois rentrée dans mon appartement où je vis seule, je me déshabille avant de recueillir soigneusement les cendres qui adhèrent à ma peau dans un objet qu’on appelle justement un cendrier. Voici donc Pierre, celui que j’aimais – ou du moins les quelques lambeaux qui m’en restent – à côté du lavabo de ma salle de bains. Je l’emmène sur la table basse du salon. Non, je ne vais pas pleurer. S’il me ...
    ... regarde, il ne doit pas aimer me voir triste. Il me vient une idée. Je crois savoir ce qu’il attend de moi. Tout d’abord, un disque de Beethoven, laSymphonie pastorale, sur ma chaîne hi-fi. Je suis nue. J’éteins le plafonnier. La Lune m’éclaire par la fenêtre. Assise sur le canapé, mes jambes sont largement écartées. Je pose le cendrier entre mes cuisses. Cette présence, associée à la musique, provoque en moi un puissant frisson, comme si j’avais la fièvre. Mes doigts parcourent les replis de ma fleur ouverte. Lentement, l’index trace de petits cercles autour du clitoris, prenant garde à ne pas le toucher directement, sinon j’exploserais tout de suite, alors que je veux prendre mon temps. Cet air, exécuté au piano, exalte la Nature. Pierre l’interprétait magnifiquement, et je l’écoutais, bercée et ravie. Il me semble qu’il est présent et va recouvrir le clavier, une fois la dernière note jouée, pour venir prendre mon corps avec fougue sur le couvercle de son instrument. En attendant, pendant qu’il joue, je me prépare, dénudée, offerte, répandant mes parfums vénériens de femme à son nez extasié. Déjà, ma vulve transpire de son miel clair dont quelques gouttes tombent dans le cendrier. Je suis certaine que mon amant défunt apprécie cette offrande. Je vais m’offrir une joie que lui me refusait lorsque j’étais sur son piano : glisser un vibromasseur jusque dans le fond de mon vagin, quitte à polluer la musique d’un bourdonnement parasite. Pour cela, je n’ai qu’à étendre mon bras ...
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